Polisario : un dissident dévoile l’inféodation du Front à l’Algérie
L’inféodation du Polisario à l’Algérie depuis le début de l’affaire du Sahara occidental a été largement démontrée depuis les années 70. Cette dépendance vient d’être confirmée tout récemment par Bachir Dkhil, l’un des membres fondateurs du Polisario.
Aujourd’hui, les services de renseignements militaires algériens du DRS ont totalement mis sous leur coupe le chef du Polisario Mohamed Abdelaziz et ses associés, a expliqué le dissident du Front indépendantiste. Lors d’une rencontre organisée à Laâyoune, il a expliqué comment les politiques et les généraux algériens exploitent la question du Sahara occidental non pas pour défendre les sahraouis, mais pour servir leur propre agenda hégémonique sur la région. La preuve en a été donnée par la proposition algérienne de partage du territoire du Sahara occidental en deux parties. Une surenchère à laquelle le Maroc s’était vivement opposé.
L’un des derniers épisodes qui démontrent que la question du Sahara occidental est aiguillonnée par Alger s’est déroulé à Boumerdès. Dans cette ville située sur le littoral à l’Est d’Alger, les responsables algériens ont organisé une rencontre en août, pompeusement baptisée « université d’été des cadres du Polisario ». Une université dans l’organisation de laquelle les agents du DRS ont était la véritable cheville ouvrière. Les services secrets algériens ont même veillé à organiser le voyage de plus d’une cinquantaine d’activistes pro-Polisario depuis les villes du Sahara occidental. A Boumerdès, ces derniers ont été encadrés, ont reçu de généreux financements et ont été chargés de fomenter, à leur retour au Maroc, troubles et désordre dans les villes du Sahara occidental.
L’objectif du DRS algérien et du Polisario est clair : créer un climat d’agitation en tablant sur la réaction des forces de l’ordre marocaines pour filmer des vidéo sur smartphones et dénoncer ensuite des violations des droits humains. Mais ce scénario semble avoir épuisé ses ressorts. Les forces de sécurité marocaines font de plus en plus preuve de retenue face aux quelques jeteurs de pierre occasionnels, alors que les médias internationaux, particulièrement espagnols sur lesquels le Polisario fonde ses espoirs, sont de moins en moins portés sur des non événements.