Polisario-Sahara : Mission très spéciale de Mohamed Abdelaziz à Cuba
Le chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz s’est envolé en direction de la Havane non pas pour demander une aide matérielle ou financière, mais pour solliciter de nouveaux plans d’action et des consignes de guerre des instructeurs militaires cubains.
Durant son séjour de deux jours à La Havane, précise une source bien informée à Rabouni, Abdelaziz compte aussi demander aux cubains d’accueillir de nouveaux contingents d’enfants sahraouis mineurs pour leur endoctrinement.
Après avoir échoué à faire une intrusion au sein du Mouvement des Non-alignés (MNA) à l’occasion de la récente Conférence ministérielle tenue à Alger, et suite aux cuisants échecs infligés par le Maroc au Polisario sur le plan diplomatique couplés du resserrement de l’étau autour de sa direction dans les camps de Tindouf sur fond d’insurrections populaires inhabituelles, Adbelaziz est allé à la chasse d’un nouvel appui en Amérique Latine.
Même l’Espagne officielle (droite et gauche) semble avoir définitivement tourné le dos aux dirigeants du Polisario qui ne peuvent plus compter dans le royaume ibérique, que sur quelques centaines de sympathisants parmi la société civile et une poignée d’associations et d’ONG de tout bord, qui continuent encore à soutenir leurs thèses séparatistes.
Pour preuves, trois décennies après, les Espagnols viennent de rendre ce lundi, un hommage posthume aux victimes (deux militaires et dix marins canariens), des attentats terroristes perpétrés entre 1970 et 1986 par des éléments armés du Polisario. Les douze espagnols avaient été froidement assassinés alors qu’ils se trouvaient dans la zone maritime séparant les Iles Canaries du Sahara Occidental.
C’est suite à ces événements, que Mohamed Abdelaziz s’est en volé en direction de pays latino-américains avec l’espoir de pouvoir convaincre leurs dirigeants de continuer à soutenir les causes perdues du Polisario.
Mais ce n’est qu’une fuite en avant du chef du Polisario, car même en Amérique Latine, de plus en plus de pays n’attendent plus que le moment propice pour rompre définitivement avec la fantomatique république sahraouie.