Sahara Occidental : De mauvaises nouvelles pour le Polisario !
La direction du Polisario a déclenché une alerte générale chez ses représentants auprès de l’ONU suite à de mauvaises nouvelles ayant suscité l’ire de Mohamed Abdelaziz.
La république d’Haïti vient en effet, d’annoncer officiellement le retrait de sa reconnaissance de la fantomatique république sahraouie « RASD ».
Le Maroc gagne ainsi un précieux point dans la bataille diplomatique l’opposant au front indépendantiste qui jouit d’un soutien inconditionnel du pouvoir algérien.
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère haïtien des Affaires étrangères précise que cette décision « vise à favoriser le processus de règlement de cette question par le Conseil de sécurité des Nations Unies et à appuyer les efforts déployés par le Secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel pour aboutir à une solution politique, définitive et mutuellement acceptable entre les parties ».
Le gouvernement haïtien, ajoute le document, « encourage les parties à poursuivre les négociations de bonne foi pour préserver la dynamique suscitée par la proposition marocaine d’octroyer un statut de large autonomie à la région du Sahara et parvenir à une solution basée sur la réalisme et l’esprit de compromis, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Par ailleurs, le Sao Tome et Principe a appelé le jour même, à une solution politique au «différend régional sur le Sahara marocain», tout en réitérant son soutien aux appels du Conseil de sécurité pour le recensement des populations des camps de Tindouf.
L’ambassadeur de Sao Tome et Principe, Carlos Filomeno Azevedo Agostinho qui intervenait devant la 4ème commission de l’Onu à New York, a rappelé «l’appréciation du Conseil de sécurité, dans huit résolutions successives, des efforts sérieux et crédibles du Maroc », qui ont été à la base du plan marocain d’autonomie pour le Sahara.
Il a en outre appelé les parties au conflit à entrer dans des négociations «en faisant preuve d’esprit de réalisme et de compromis pour progresser vers une solution politique, négociée et définitive, au différend régional sur le Sahara marocain».
Dès qu’il a eu vent de ces mauvaises nouvelles, le chef du Polisario Mohamed Abdelaziz a pris contact avec son représentant à New York qu’il a bien savonné avant de lui demander des explications.