Sahara : Comment les Algériens cherchent-ils à déstabiliser leur voisin marocain ?

tannock-saharaL’étau algérien ne lâche pas prise sur le Maroc. La direction du Polisario et son gourou algérien qui sont en perte de vitesse sur le terrain diplomatique face au Maroc dans l’affaire du Sahara, tentent de se rattraper sur le terrain des droits de l’homme.
Mais c’est à coup de grandes campagnes de lobbying bien arrosées par les pétrodollars que le régime algérien se porte au secours de son protégé, le Front Polisario qui est né et grandi sur le sol algérien et est armé et financé par l’argent du contribuable algérien.
La dernière opération en date a permis au puissant lobby algérien de faire adopter mardi dernier, par la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen (AFET), d’un étrange rapport concocté par l’eurodéputé britannique, Charles Tannock sur « la situation des droits de l’Homme au Sahel et au Sahara occidental »,
Le rapport en question qui doit être soumis le 24 octobre prochain au vote du parlement européen à Strasbourg, a été initialement commandé pour faire l’état des lieux des droits de l’homme dans cinq pays du Sahel qui ont besoin d’aide.
Mais au final, le conservateur Tannock y a consacré l’essentiel à la situation dans le Sahara Occidental, tout en prenant le soin de défendre de manière voilée, les séparatistes du Polisario et leur cause.
L’eurodéputé britannique a donc réussi, sous la pression des lobbyistes pro-Polisario soudoyés par le régime algérien, a transformer son rapport en un véritable réquisitoire anti-marocain.
Dans son rapport, Charles Tannock, qui était en tournée dans la région du 27 au 29 août dernier, ne s’est pas contenté de s’acharner vertement contre le Maroc pour des soi-disant violations des droits de l’homme au Sahara, mais il exprime, dans une flagrante prise de position en faveur du Polisario, sa « profonde préoccupation », en réaffirmant le droit du « peuple sahraoui à l’autodétermination ».
Mais, le dernier mot revient de droit au parlement européen et c’est à lui seul que revient le devoir de rectifier le tir en reconnaissant la partialité du député Tannock.