La bourde de Kerry Kennedy dans un lobbying à l’emporte-pièce

La présidente de la Fondation américaine « RFK Center », Kerry Kennedy, a commis un impair irréparable en voulant défendre à tous prix la cause des séparatistes du Polisario dans les provinces sud du Maroc.
Dans une vidéo publiée sur son site web et sur YouTube, Kerry Kennnedy parlait des actes de torture et de répression commis par des policiers marocains contre des civils sahraouis à Laayoune. Pour preuve, Kerry a illustré son speech d’extraits de vidéos montrant des policiers en train de charger la foule au Sahara Occidental comme elle le prétend. Sauf que dans la première illustration ce montage, il s’agit effectivement d’éléments de la police marocaine qui dispersaient des manifestants, mais dans la ville de Guelmim et non à Laayoune. Et c’était en 2008. Dans la seconde illustration, et c’est là la grande bavure, les auteurs du montage de la vidéo de Kerry, ont repris des images d’une confrontation entre la police et des manifestants tunisiens lors de la révolution du Jasmin fin 2010 et début 2011 dans les ruelles de Sidi Bouzid, la petite ville où à éclaté le soulèvement contre le régime de Ben Ali.

Les policiers tunisiens pris en photo dans la seconde illustration, portent des tuniques noires, alors que dans la première vidéo, les uniformes que portent les policiers marocains sont de couleur verte ou bleue selon les corps. Mais dans les deux cas, la présidente de l’ONG qui prétend défendre les droits de l’homme, parle bien de la répression des manifestants sahraouis pacifiques par des forces de l’ordre marocaines dans les provinces sud du Royaume. Elle parle aussi, sans sourciller, de cas d’assassinats et de torture sans présenter la moindre preuve crédible. La conclusion à tirer de cette mise en scène, c’est que dans pareille situation, et en l’absence de preuves irréfutables, il n’y a pas de honte de mentir et de faire un effort d’imagination, puisque Kerry Kennedy et sa fondation sont gracieusement rémunérés en pétrodollars pour ce genre de sale besogne. C’est du lobbying à l’emporte-pièce ni plus ni moins.