« Sahara : Cris enflammés », est le titre d’un nouveau livre sur le Sahara Occidental
Un nouvel ouvrage intitulé « Sahara: cris enflammés » qui met en évidence les souffrances et le calvaire qu’endurent les Sahraouis marocains dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien vient d’être publié.
Contenu dans 160 pages, le nouveau livre est l’œuvre de l’écrivaine/journaliste Malika Oualiali qui a tenté de dévoiler aux lecteurs, l’ampleur de la tragédie vécue par ces séquestrés, leurs souffrances et les peines qu’ils endurent depuis près de quatre décennies dans une fournaise implantée en plein désert du territoire algérien. Oualiali revient également sur les propositions et initiatives ayant marqué le processus de règlement du différend territorial autour du Sahara Occidental, ainsi que le rôle joué par l’Union du Maghreb Arabe dans ce dossier.
Sous le titre « Notre première cause: chronologie et cheminement », la journaliste livre, dans la première partie de son livre, les témoignages de quatre personnalités originaires des provinces du sud (Abdellah Dkhil, Hassan Mimouni, Ali Nejjab et Houssina El Moussaoui), victimes des sévices de la machine de répression du Polisario.
Elle met aussi sous les feux de la rampe sur les véritables desseins du mouvement séparatiste et les actions inhumaines contraires au droit international pratiquées à l’encontre des populations sans défense dans les camps de Tindouf.
Dans la deuxième partie de son ouvrage, Malika Oualiali évoque les différentes approches adoptées pour le règlement politique de ce dossier, notamment une analyse de la proposition marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud.
L’auteur du livre estime à ce propos, qu’un règlement de la question du Sahara passe par d’une régionalisation administrative à une régionalisation politique.
Dans sa troisième partie, intitulée « l’Union du Maghreb Arabe et son rôle dans le règlement de la question », l’auteur parvient dans son analyse à la conclusion que l’édification d’un espace maghrébin uni reste tributaire du règlement du dossier du Sahara Occidental, un règlement qui devrait selon elle, garantir l’intégrité territoriale du Maroc.