Les forces de la mission de l’ONU au Sahara Occidental ont un nouveau commandant

Les forces de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ont depuis hier mercredi, un nouveau commandant. Il s’agit du général de Division bengalais, Abdul Hafiz qui vient d’être nommé à ce poste par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. Le général Hafiz succède ainsi à son prédécesseur chinois, le général de Division, Jingmin Zhao, dont le mandat a expiré le 10 avril 2011. « Le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a nommé le général de Brigade Abdul Hafiz du Bengladesh au poste de commandant de la Minurso », a indiqué Martin Nesirky, lors d’un point de presse au siège de l’ONU à New York. Le Secrétaire général, précise son porte-parole, s’est dit reconnaissant au général Zhao pour son service exemplaire et sa contribution aux activités de la MINURSO. Ban Ko-Moon affirme être convaincu que «le général Hafiz apportera à cette nouvelle fonction, une vaste expérience acquise au cours d’une carrière militaire distinguée, dont une partie consacrée aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies ».

Avant d’être nommé au commandement des forces de la Minurso, le général Abdul Hafiz occupait le poste de Général de division de l’armée du Bangladesh. Il a été chef de liaison de la composante militaire de la MINUCI (Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire) de 2003 à 2004 et Commandant-adjoint de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) entre 2004 et 2005. Le Général Hafiz avait commencé sa carrière militaire en 1977 en intégrant le corps d’infanterie du Bangladesh en tant qu’officier, après des études de défense de l’Université nationale du Bangladesh. Alors qu’il était à la tête du commandement de la Force de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), le Général de division Abdul Hafiz avait présenté sa démission le 15 mars 2011 de ce poste, précisant ne pas vouloir s’impliquer avec les troupes de son pays dans le conflit ivoirien. « Nous ne sommes pas en Côte d’Ivoire pour tuer les ivoiriens » avait-il déclaré faisant allusion une marche des femmes ivoiriennes avait été violemment réprimée quinze jours auparavant, par les soldats de l’ONU devant le camp de l’ONUCI de la Riviéra, quartier chic d’Abidjan. Les femmes ivoiriennes protestaient contre l’implication des soldats de l’ONU dans les affrontements armés inter-ivoiriens.