Sahara Occidental : Les thèses séparatistes en phase d’effritement

Confrontée à des tensions internes majeures, l’Algérie a été astreinte ces derniers temps, à reléguer au second plan, la défense de ses protégés du Polisario et de leurs thèses séparatistes. Seul véritable soutien international du front Polisario, la diplomatie algérienne parait de plus en plus essoufflée. Même des pays africains qui étaient de fidèles alliés de l’Algérie dans son soutien aveugle au Polisario, lui faussent désormais la route. L’Algérie ne trouve plus de soutien à l’étranger que parmi des ONG et des partis politiques qu’elle soudoie avec l’argent du contribuable algérien. Un nombre, allant crescendo, de pays retirent leur reconnaissance à la chimérique République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), pour la simple raison que les plaidoyers d’Alger sont de moins en moins crédibles et convaincants. Les pays qui, tout au début de la création, par l’Algérie et la Libye du mouvement séparatiste dans les années 70, avaient cru aux idéaux et principes prônées par l’Algérie révolutionnaire, ont fini par découvrir la supercherie.

Ils se sont aperçus que le régime algérien a en réalité, utilisé l’affaire du Sahara Occidental uniquement pour réaliser ses ambitions hégémoniques et son rêve d’imposer son leadership dans le continent africain. Mais, comme la vérité finit toujours par se savoir, en dix ans seulement, pas moins d’une trentaine de ces pays ont retiré leur reconnaissance à la pseudo RASD. Les deux derniers en date à avoir coupé court avec cette mascarade, sont la Zambie et la Papouasie Nouvelle Guinée. La République de Zambie a officiellement annoncé le 2 avril courant, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Kabinga J. Pande, le retrait de sa reconnaissance à la fantomatique république sahraouie. Trois jours auparavant, le ministre des Affaires étrangères de la Papouasie Nouvelle Guinée a informé son homologue marocain, Taib fassi Fihri, que son pays retirait lui aussi sa reconnaissance à la pseudo « RASD » à compter du 30 mars 2011. Aujourd’hui aucun pays européen ne reconnaît cette entité et plus des deux tiers (35) des pays africains, 12 pays membres du forum du Pacifique ainsi que la quasi-totalité des pays asiatiques et la totalité des membres de l’Océanie ne reconnaissent plus cette entité fantoche. Par contre, le Maroc est de plus en plus conforté et soutenu dans ses droits légitimes à son intégrité territoriale. Le plan d’autonomie qu’il a soumis en 2007 à l’ONU en tant que solution pour le règlement du vieux conflit du Sahara Occidental, a été qualifié de crédible et sérieux par diverses instances internationales et de grandes capitales occidentales comme Paris, Washington et Madrid. ON est alors en droit de se demander quel autre subterfuge reste-t-il aux mercenaires du Polisario et leurs mentors algériens pour continuer à tenir en laisse le sort de milliers de sahraouis marocains contraints à l’exil forcé et l’ostracisme dans les camps de Tindouf ?