Sécurité routière: Mobilisation des organisations internationales pour réussir la Conférence de Marrakech – DG de NARSA –
Le Directeur général de l’Agence nationale de la Sécurité routière (NARSA), Benacer Boulaajoul, s’est félicité, mardi à Genève, de la mobilisation globale des organisations internationales, des experts et des différents partenaires pour réussir la 4è Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, prévue du 18 au 20 février à Marrakech, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI. Tous les dirigeants des organisations internationales, les experts et les différents partenaires parlent désormais de cet événement planétaire qui se tiendra au Maroc, a dit M. Boulaajoul, dans une déclaration à la MAP, au terme de deux jours d’activités menées à Genève par une délégation marocaine conduite par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh. Il s’agit là d’un gage essentiel qui augure du succès de cette grand-messe mondiale à tous les niveaux, a ajouté le responsable, soulignant que la longue expérience du Maroc en matière d’accueil des grandes manifestations mondiales ainsi que l’adhésion des organisations internationales sont autant de garanties que la Conférence de Marrakech sera un succès sur tous plans. Revenant sur la visite de M. Kayouh et la délégation l’accompagnant à Genève, le DG de NARSA a rappelé la tenue d’une série de réunions importantes pour préparer la Conférence de Marrakech, notamment la réunion du Comité consultatif de haut niveau (HLCC) sur la sécurité routière, mis en place en vue d’accompagner le comité d’organisation, composé du Maroc (ministère du Transport et de la logistique) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette réunion a été l’occasion d’examiner les propositions à même d’enrichir le contenu scientifique de la Conférence et de débattre des recommandations qui devront sanctionner ses travaux, ainsi que toutes les questions ayant trait à l’inscription des participants et à la logistique en vue de réunir les conditions de succès de cet événement, a-t-il dit, rappelant également la rencontre de M. Kayouh avec le directeur général de l’OMS, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus. Cette entrevue, a-t-il relevé, a été l’occasion de réaffirmer la détermination du Royaume à réussir l’organisation de la Conférence, de remercier Dr Ghebreyesus pour la confiance placée en le Royaume à cet effet et d’appeler à la mobilisation de l’ensemble des intervenants pour obtenir de bons résultats. M. Boulaajoul a également rappelé les réunions tenues dans le même cadre par le ministre avec l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la sécurité routière, Jean Todt, la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE), Tatiana Molcean, et le directeur des transports à la Banque mondiale, Nicolas Pelletier. Ces rencontres ont été l’occasion de mettre en exergue l’ensemble des efforts déployés par le Maroc en vue de réussir les chantiers nationaux et sa pleine adhésion aux chantiers internationaux relatifs à la sécurité routière, a-t-il ajouté. Le DG de NARSA a, par ailleurs, indiqué avoir représenté le ministre lors d’une réunion organisée mardi par l’Envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU avec les représentants de plus de 35 organisations internationales chargées de questions aussi diverses que le développement, l’habitat, la femme et l’enfance pour leur présenter les étapes franchies dans la préparation de la Conférence de Marrakech et leur engager à contribuer à sa réussite et à enrichir ses recommandations. Tous ces intervenants ont salué l’initiative du Maroc et ses efforts pour assurer une meilleure organisation de cet événement planétaire, appelé à être un tournant dans la gestion de la sécurité routière dans le monde, en particulier dans les pays en développement qui comptent pour 90% des décès mondiaux dus aux accidents de la route, a-t-il souligné. Selon lui, le Maroc se veut aussi un porte-étendard de ces pays en les incitant à prendre en charge ce dossier sur le plan institutionnel et à élaborer des stratégies et des plans d’action dédiés à la sécurité routière qui soient amplement financés, à même d’atteindre l’objectif mondial de réduire de moitié la mortalité sur les routes à l’horizon 2030.