La Commission ad hoc sur les migrations de l’AP-OSCE salue les réformes mises en place par le Royaume
La présidente de la Commission ad hoc sur les migrations relevant de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (AP-OSCE), Daniela de Ridder, a salué jeudi à Rabat, les efforts et les réformes entrepris par le Maroc dans le domaine de la migration. Actuellement en visite au Maroc accompagnée d’une importante délégation, Mme De Ridder s’est entretenue avec le 1er vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Sabbari, indique un communiqué de la Chambre des représentants. Lors de cette entrevue, Mme De Ridder a souligné que le Royaume est devenu un modèle dans le domaine de la migration, appelant au renforcement de la coopération et de l’échange d’expertise et d’expériences entre la Commission et le Maroc. La réunion a été l’occasion pour le vice-président d’informer les membres de la Commission sur la politique de migration et d’asile que le Maroc entreprend depuis 2013 en application des Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et qui repose sur le respect des droits et de la dignité des migrants en les intégrant et en leur accordant tous les droits à l’instar des citoyens marocains, rapporte la même source. Cette stratégie a permis la régularisation de la situation de milliers de migrants et offert l’opportunité à de milliers de ceux qui souhaitent de regagner leurs pays d’origine à travers des opérations de retour volontaire organisées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a fait savoir M. Sabbari, ajoutant qu’à la faveur de deux opérations exceptionnelles lancées respectivement en 2014 et 2016, plus de 50.000 migrants ont pu régulariser leur situation, outre la régularisation de la situation de plus de 2.300 réfugiés en 2023. Il a également souligné que l’Observatoire africain des migrations a été créé en 2018, à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de leader en Afrique en matière de migration, ajoutant que cet Observatoire est désormais un outil efficace permettant au continent africain de répondre à ses besoins réels et urgents, tout en offrant une meilleure compréhension du phénomène migratoire. M. Sabbari s’est arrêté aussi sur les efforts déployés par le Parlement et le gouvernement marocains pour faire face aux réseaux criminels et renforcer les sanctions pénales en vue de lutter contre l’immigration illégale et la traite des êtres humains. En réponse aux questions soulevées par les membres de la commission ad hoc sur les migrations, il a précisé que le Royaume suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution du phénomène migratoire et œuvre à trouver des solutions appropriées, soulignant que le Maroc est un partenaire clé dans la gestion de ce phénomène. Le vice président de la Chambre des représentants a, dans ce sens, noté que la question migratoire est complexe en raison de la situation géographique du Maroc, devenu à la fois un pays de transit et de résidence, estimant que la résolution du phénomène migratoire requiert la fédération des efforts de l’ensemble des pays, l’implication pour résoudre les conflits notamment en Afrique et l’engagement à faire face aux défis du changement climatique et de la sécheresse, outre l’établissement d’une coopération équilibrée entre les continents pour le développement économique et la stabilité politique.