Le Maroc et le Malawi saluent la coopération bilatérale « fructueuse » dans les domaines d’intérêt commun – Communiqué conjoint –
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre malawite des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nancy Tembo, se sont félicités, mardi à Laâyoune, de la coopération fructueuse entre les deux pays dans tous les domaines d’intérêt commun. Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la première session de la Commission mixte de coopération Maroc-Malawi, les deux ministres ont convenu de maintenir la dynamique actuelle et réaffirmé leur engagement à explorer de nouvelles voies de coopération dans les domaines prioritaires à l’avenir. A cet égard, M. Bourita a souligné la nécessité de mettre en place un dialogue politique constructif et approfondi avec la République du Malawi, saluant la convergence des visions des deux parties sur les questions d’intérêt commun, marquées par un engagement commun en faveur de la paix, de la stabilité, du respect de la souveraineté des États et de la démocratie en Afrique et dans le monde. Selon le communiqué conjoint, le Royaume s’est engagé à organiser, en 2024, une semaine de promotion économique au Maroc pour favoriser les échanges et explorer la possibilité d’identifier des opportunités de coopération dans des domaines d’intérêt commun, en plus d’établir une mission économique marocaine en République du Malawi, en 2025, pour explorer et identifier des opportunités d’investissement pour les opérateurs économiques marocains. Le Maroc s’est également engagé à organiser à un Forum économique, en 2026, en République du Malawi pour promouvoir les relations économiques et commerciales entre les deux pays dans les domaines d’intérêt commun, et pour donner un nouvel élan à la dynamique de coopération bilatérale économique à travers la réalisation des projets stratégiques et des opportunités communes. Au niveau multilatéral, les deux parties ont souligné l’importance d’intensifier leurs contacts en vue d’harmoniser davantage leurs positions au sein des institutions régionales, continentales et internationales, telles que l’Union africaine (UA) et les Nations unies (ONU).