Le « polisario » impose un « régime de terreur » dans les camps de Tindouf – Universitaire espagnol –
Le «polisario» impose un «régime de terreur dans les camps de Tindouf» où les droits de l’homme sont «systématiquement violés», souligne l’universitaire espagnol Hector Alvarez Garcia. «La direction du polisario est une bande de criminels qui ont imposé un régime de terreur dans les camps de Tindouf : une prison dans le désert où les droits de l’homme sont systématiquement violés», s’indigne Alvarez Garcia dans une tribune publiée samedi au journal espagnol «La Razon». «Le front polisario est une organisation sanguinaire et kleptocratique dont l’ambition est d’établir, par la lutte armée, un État fictif et instrumentalisé au Sahara», un «territoire historiquement et juridiquement marocain», fait observer le professeur du droit constitutionnel à l’Université Pablo Olavide de Séville. Malgré les manœuvres du «polisario», soutenu par l’Algérie, «la souveraineté du Maroc sur son Sahara est incontestable», martèle l’académicien espagnol, saluant les démarches entreprises par le Maroc pour résoudre ce différend artificiel. Le Royaume du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, prône la résolution de ce conflit artificiel avec une « approche holistique », englobant « l’action politique et diplomatique et la promotion du développement socio-économique et humain dans la région », écrit-il, soulignant que SM le Roi a «toujours maintenu un dialogue sincère et fraternel» pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara marocain à travers l’initiative d’autonomie qui constitue une «solution pragmatique». L’autonomie proposée par le Maroc «est la proposition la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible» pour résoudre le différend, estime Alvarez Garcia, notant que cette proposition jouit du «soutien juridique de vingt résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, du soutien politique du Conseil de coopération du Golfe, des États-Unis, du Japon, du Brésil et des principaux pays européens, et de la reconnaissance diplomatique de vingt-six consulats à Laâyoune et Dakhla».