L’Azerbaïdjan est animé d’une forte volonté politique pour développer davantage ses relations avec le Maroc – Responsable azéri –

L’Azerbaïdjan est animé d’une forte volonté politique pour développer ses relations bilatérales avec le Maroc, a souligné, lundi à Bakou, Hikmat Hajiyev, conseiller du Président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. “La république d’Azerbaïdjan considère le Royaume du Maroc comme pays frère et partenaire, et nous sommes animés d’une forte volonté politique pour développer davantage nos relations avec ce pays, et ce, dans tous les domaines qui offrent des opportunités de coopération mutuellement bénéfiques”, a affirmé M. Hajiyev, également chef du département des Affaires étrangères de l’administration du président, lors d’une rencontre avec des journalistes marocains en visite en Azerbaïdjan, à l’initiative de l’ambassade de Bakou à Rabat. M. Hajiyev a noté que l’histoire institutionnelle de l’Azerbaïdjan retient que le Royaume a été l’un des premiers pays à reconnaître l’indépendance de ce pays du Caucase, et que Rabat a pris l’initiative d’instaurer des relations de cordialité et de coopération avec Bakou dès 1992. Mettant l’accent sur “l’excellence des relations” qui lient les deux capitales, caractérisées par la solidarité, la confiance et le respect mutuel, M. Hajiyev a rappelé la tenue, en novembre 2023 à Rabat, de la 2ème session de la Commission Mixte de Coopération Maroc-Azerbaïdjan. Il a tenu à souligner, à ce titre, la position de principe de Bakou s’agissant de son soutien “permanent et indéfectible” à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc. S’agissant des domaines d’activité dans lesquels les deux pays peuvent développer davantage leurs liens, M. Hajiyev a cité l’industrie, le commerce, le tourisme et l’agriculture, appelant les communautés d’affaires dans les deux pays à mieux se connaître et à travailler ensemble pour créer un bon environnement de collaboration. Le conseiller du Président de la République d’Azerbaïdjan a affirmé que les entreprises azerbaïdjanaises sont prédisposées à investir dans les infrastructures touristiques au Maroc, étant l’un des centres rayonnants du tourisme mondial. Il s’est réjoui, dans le même cadre, du fait que le Maroc attire de plus en plus de touristes azerbaïdjanais. Abordant d’autres domaines de coopération envisageables, M. Hajiyev a rappelé que la place qu’occupe le Royaume en matière de l’industrie automobile et des énergies renouvelables n’est plus à démontrer, affirmant que ces deux secteurs prometteurs offrent des opportunités de coopération assez importantes. Il a noté, par ailleurs, que le Maroc est bien placé pour contribuer au développement des relations commerciales de l’Azerbaïdjan avec les autres pays africains, et que l’Azerbaïdjan peut faire de même pour les relations du Maroc avec les pays du Caucase et de l’Asie centrale. Et le volet culturel n’est pas en reste. Hikmat Hajiyev a affirmé, à ce titre, que la culture marocaine, forte de la diversité de ses affluents, suscite beaucoup d’intérêt en Azerbaïdjan, soulignant que cet intérêt s’explique aussi en grande partie par le rôle très important qu’a joué le Maroc dans la renaissance de la civilisation musulmane. Le responsable azéri n’a pas manqué de soulever “l’admiration particulière” que portent les Azerbaïdjanais pour le Maroc, pour son histoire, sa culture et sa cuisine. Le conseiller de la présidence azerbaïdjanaise a jugé opportun de multiplier les actions à même de développer la coopération culturelle entre les deux pays, indiquant que la déclaration des villes de Choucha et de Marrakech capitales culturelles du monde islamique peut constituer le point de départ pour une meilleure coopération culturelle entre les deux pays. Dans le domaine cultuel, M. Hajiyev a relevé que le Maroc et l’Azerbaïdjan sont appelés à collaborer plus étroitement, étant donné que les deux pays agissent pour la promotion des valeurs de l’Islam modéré et ouvert sur les autres religions, notant aussi que les deux pays font front commun contre le phénomène de l’islamophobie qui prend de l’ampleur.