Les recommandations de la Cour des comptes au cœur de l’action de plusieurs départements ministériels – ministres –

Plusieurs membres du gouvernement ont assuré, lundi, de leur interaction positive avec les recommandations et les conclusions du rapport de la Cour des comptes, notant que le contenu de ce rapport était au cœur de leur action dans plusieurs domaines. Les membres du gouvernement s’exprimaient lors d’une séance plénière de la Chambre des conseillers consacrée à l’examen de l’exposé du premier président de la Cour des comptes sur les activités des juridictions financières durant la période 2022-2023. Ainsi, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a indiqué que son département a œuvré pour l’élargissement du réseau des écoles communautaires depuis 2018, conformément au plan d’action signé devant SM le Roi Mohammed VI, à la Charte nationale de l’éducation et de la formation et à la vision stratégique de la réforme 2015-2030. Il a relevé dans ce contexte l’augmentation du nombre de ces écoles, qui est passé de 134 écoles lors de l’année scolaire 2018-2019 à 306 écoles en 2023-2024. Il a ajouté que son département se penche sur un cadre de référence pour les écoles communautaires qui soit adapté aux besoins de la population et aux conditions géographiques et socio-culturelles, en termes de services fournis, de méthodes de gestion et d’engagements des différents acteurs, et qui permet de combiner l’enseignement préscolaire, primaire, collégial et le tronc commun selon les besoins, conformément à la loi-cadre. De son côté, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a souligné que la publication du rapport de la Cour des comptes durant cette période constitue une opportunité pour la bonne mise en œuvre de la généralisation de la protection sociale, en tant que chantier royal par excellence, et une véritable révolution sociale conduite par Sa Majesté le Roi ayant pour objectifs de réduire la pauvreté, de combattre toutes les formes de précarité, soutenir le pouvoir d’achat des familles, généraliser l’assurance maladie obligatoire, les allocations familiales et l’indemnisation de la perte de l’emploi et élargir le système de retraite. Il a ajouté que le gouvernement œuvre actuellement pour l’accélération du rythme des réformes législatives et structurelles pour mettre en œuvre les piliers de l’État social et mobiliser les ressources financières nécessaires, afin de consolider la bonne gouvernance. Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri a noté, pour sa part, que la stratégie nationale pour l’emploi à l’horizon 2035 repose sur trois piliers relatifs à l’accélération de la création d’emplois et la protection des emplois existants, l’instauration d’un meilleur accès aux emplois et l’amélioration de la qualité des emplois. M. Sekkouri a relevé que le programme « Awrach » a permis, lors de sa deuxième édition, la création de 200.000 emplois en l’espace de deux années, précisant que les efforts déployés par le gouvernement au cours de ces deux dernières années ont porté essentiellement sur la préservation des emplois existants. Pour la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour, le chantier de la déconcentration administrative repose sur une feuille de route qui trace les contours d’une mise en œuvre progressive de cet important chantier. Elle a expliqué que les travaux de la commission chargée d’organiser les structures administratives ont permis l’élaboration et la publication au bulletin officiel de plusieurs textes réglementaires qui concernent huit ministères : Intérieur, Équipement et Eau, Transport et logistique, Investissement, Convergence et Evaluation des politiques publiques, Jeunesse, Culture et Communication, Santé et Protection sociale, Économie et Finances, et Aménagement du Territoire, Urbanisme, Habitat et Politique de la ville.