Les avancées du Maroc en matière des droits de l’Homme au cœur d’entretiens entre M. Mayara et un responsable onusien
Les avancées réalisées par le Maroc en matière des droits de l’Homme durant les deux dernières décennies ont été au cœur d’entretiens, lundi à Rabat, entre le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, et le président du Groupe de travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’Homme (UNWG BHR), Damilola Olawuyi. A cette occasion, M. Mayara a souligné que l’engagement du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme représente « un choix volontaire renforcé par l’implication de l’ensemble des composantes de la société, chose qui a valu au Royaume la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU », notant qu’il s’agit d’une reconnaissance des différents efforts déployés par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que des politiques mises en œuvre pour la consolidation de l’Etat de droit. M. Mayara a également mis en avant les attributions et le rôle de la Chambre dans la promotion et la protection des droits de l’Homme, conformément à une stratégie d’action comprenant plusieurs mesures, soulignant l’importance que revêt la coopération entre la Chambre des conseillers et le Conseil national des droits de l’Homme dans la mise en œuvre des programmes et accords conjoints y afférents. De son côté, M. Olawuyi a salué l’ouverture du Maroc et son interaction constante avec le système onusien des droits de l’Homme, notant que sa visite actuelle au Maroc a pour principal objectif de promouvoir les principes directeurs de l’UNWG BHR. M. Olawuyi a, en outre, passé en revue les attributions, les rôles et les domaines d’action du groupe onusien, notamment en ce qui concerne la promotion, la diffusion et la mise en œuvre des différents principes directeurs des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’Homme. Le responsable onusien a souligné le rôle des parlements dans la promotion d’une culture des droits de l’Homme, appelant ces institutions à tirer profit de leur rôle législatif pour élaborer de nouvelles lois et adapter les lois existantes afin de combler les éventuelles lacunes.