L’Afrique du Sud, otage d’une idéologie caduque – Think tank US –
L’Afrique du Sud, dirigée par l’African National Congress (ANC), est toujours sous l’emprise de positions caduques basées sur une idéologie obsolète et révolue, a souligné Paolo Von Schirach, président du think tank américain « Global Policy Institute » (GPI). “La position de l’Afrique du Sud vis-à-vis du Maroc est purement idéologique et ne repose pas sur des faits”, a affirmé Von Schirach dans une déclaration à la MAP, relevant qu’il n’est pas surprenant de voir l’Afrique du Sud instrumentaliser des événements comme la réunion « BRICS/Afrique », prévue le 24 août à Johannesburg, pour nuire aux intérêts du Royaume. Ces agissements trahissent la partialité et l’incapacité d’une Afrique du Sud, connue pour son hostilité primaire envers le Royaume et son intégrité territoriale, de reconnaître la position du Maroc forgée dans l’histoire et la légitimité, a indiqué le président de ce centre de réflexion, basé à Washington. Il a en outre noté que de tels agissements ne font qu’attiser les divisions en Afrique aux dépens de la stabilité, l’unité et la cohésion, alors que le monde est confronté à une multitude de défis. Une source autorisée du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a affirmé samedi qu’il n’a jamais été question pour le Royaume du Maroc de répondre positivement à l’invitation à la réunion « BRICS/Afrique » prévue en Afrique du Sud ou de participer à cette réunion à quelque niveau que ce soit. En réponse à certains médias qui ont fait, récemment, référence à une hypothétique candidature du Royaume à l’adhésion au groupement « BRICS », ainsi qu’à son éventuelle participation à la prochaine réunion « BRICS/Afrique », la même source a souligné qu’il ne s’agit pas d’une initiative des BRICS ou de l’Union Africaine, mais d’une invitation émanant de l’Afrique du Sud, à titre national. « C’est une réunion organisée sur la base d’une initiative unilatérale du gouvernement sud-africain », a-t-on précisé de même source, ajoutant que le Maroc a donc évalué cette invitation à l’aune de sa relation bilatérale tendue avec ce pays.