Le Sommet Russie-Afrique, une occasion pour l’Afrique de parler d’elle même – M. Akhannouch –
Le Sommet Russie-Afrique est une occasion pour que l’Afrique parle d’elle même, a affirmé, vendredi à Saint Petersbourg, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente SM le Roi Mohammed VI aux travaux de la 2ème édition de ce conclave international. « Je représente SM le Roi, que Dieu l’Assiste, à ce Sommet Afrique-Russie. Cette rencontre a été l’occasion pour que l’Afrique parle d’elle même », a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse, à l’issue de sa participation à une session plénière du 2ème Sommet Russie-Afrique, qui se déroule les 27 et 28 juillet dans la capitale culturelle de la Russie. « Comme l’affirme SM le Roi dans ses discours, l’Afrique est un continent indépendant guidé par ses priorités et qui décide des partenariats stratégiques qu’il souhaite établir », a-t-il souligné, notant que le Maroc a un partenariat stratégique avec l’Afrique et avec plusieurs grands pays. »Aujourd’hui, nous constatons que dans son intervention, le président russe Vladimir Poutine a salué tous les efforts consentis par SM le Roi et a exprimé sa fierté des relations solides avec le Maroc et mis en avant leurs perspectives d’avenir », a relevé M. Akhannouch. Dans son intervention au nom du Maroc lors de ce conclave, qui connait la participation de plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains, le Chef du gouvernement a mis en avant la Vision Royale pour le renforcement des relations de l’Afrique avec ses différents partenaires. Sa Majesté le Roi Mohammed VI « a été le premier à souligner la nécessité de changer d’angle d’approche avec le continent africain de la part de ses partenaires traditionnels », a indiqué M. Akhannouch. Cette orientation, a-t-il rappelé, a d’ailleurs été exprimée à plusieurs reprises, notamment dans le discours prononcé par Sa Majesté à l’ouverture du Forum économique maroco-ivoirien à Abidjan en 2014. Dans ce message, le Souverain avait indiqué que l’Afrique « a moins besoin d’assistance, et requiert davantage de partenariats mutuellement bénéfiques. Plus qu’une aide humanitaire, c’est de projets de développement humain et social, dont notre Continent a le plus besoin ».