L’arrêt du tribunal de Tarascon: une énième défaite du « polisario » et de ses mandataires en Europe – Think tank serbe –

L’arrêt du tribunal de Tarascon condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française impliquée dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE), constitue une énième défaite du « polisario » et de ses mandataires en Europe, écrit le Centre pour les politiques publiques internationales (CMJP), un éminent think tank basé à Belgrade. « Prenant en compte tous les faits pertinents et les arguments valables, le tribunal de Tarascon a débouté la Confédération Paysanne, le 14 juin, ce qui constitue la dernière défaite du +polisario+ et de ses mandataires en Europe », fait remarquer le centre de réflexion, dans un article intitulé « L’utilisation abusive des systèmes judiciaires étrangers de la part des mouvements séparatistes: une étude du cas du Maroc ». Dans cette analyse, le think tank serbe relève que « ce nouveau jugement, rendu cette fois par un tribunal français, ne fait que confirmer la réalité de la situation et consolider la position du Maroc », passant en revue les manoeuvres vaines et répétées du « polisario » et de ses relais « dans les salles d’audience des autorités judiciaires britanniques, françaises et autres”, dans le but de contrarier la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud ainsi que son droit de valoriser les ressources naturelles qui s’y trouvent. De plus, explique le think tank, ce jugement « confirme une fois de plus la légitimité de l’action du Royaume dans ses provinces du Sud, ainsi que la conformité de l’exploitation des ressources naturelles avec le droit international ». Cette dernière tentative de saper la coopération franco-marocaine montre que le « polisario » n’a pas tiré les leçons des actions en justice précédentes ou au moins accepté de respecter les normes et principes juridiques internationalement établis régissant la coopération interétatique, fait remarquer l’article. Commentant le revers infligé, quelques semaines plus tôt, par la Haute Cour de Londres aux soutiens du « polisario » au Royaume-Uni, le CMJP estime que la jurisprudence anglo-saxonne a créé un précédent « en sapant la légitimité autoproclamée du +polisario+ », en « consacrant la légitimité de l’action du Royaume au Sahara » et enfin « en affirmant la conformité des accords entre le Maroc et le Royaume-Uni avec le droit international ». « D’une certaine manière, ce jugement a ramené le +polisario+ à sa dimension réelle », fait valoir le think tank, jugeant que la mise en évidence des décisions de la jurisprudence anglo-saxonne ainsi que celles d’autres systèmes judiciaires en Europe, « sera sans aucun doute un argument de poids à utiliser à l’avenir pour contrer les manœuvres judiciaires séparatistes, que ce soit dans le cas du Maroc ou de tout autre pays ». Le centre, qui regroupe des professeurs, des analystes et des experts politiques, des journalistes et des étudiants de différentes facultés de sciences sociales, revient également sur les dénominateurs communs entre le Maroc et la Serbie, ainsi que la coopération économique et culturelle entre les deux pays, liés par un passé cordial et amical, et un partenariat de plus en plus étroit. L’article évoque également le soutien ferme du Maroc à la Serbie dans la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. « Depuis le début, ce pays s’est tenu fermement et par principe aux côtés de Belgrade lorsqu’il était question de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriales. Les représentants de l’État de ce pays l’ont clairement exprimé lors des différents votes au sein de tous les organes, forums et organisations internationaux pertinents », souligne l’article. Cette position a également été confirmée lors de la dernière visite officielle à Rabat du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Nikola Selakovic, au début du mois de mai 2021, rappelle le think tank, notant que M. Selakovic avait souligné à l’occasion, le soutien clair de Belgrade à l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que seule solution réaliste et crédible au différend autour du Sahara. Le Centre pour les politiques publiques internationales a pour vocation d’améliorer la coopération internationale et interculturelle dans les domaines de la politique étrangère, de la diplomatie, de l’économie, de la culture, de l’éducation et du développement durable.