Des participantes à la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel saluent la diversité et l’ouverture de la société marocaine

Des participantes à la Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel, qui se tient du 13 au 15 courant à Marrakech sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ont salué les valeurs de tolérance et de coexistence qui caractérisent le Royaume. Dans une déclaration à la MAP, la présidente d’International Women’s Coordinating Committee, Agatha Chikelue, qui représente l’organisation « Religions for Peace », a salué la diversité de la société marocaine et son ouverture sur l’autre, exprimant le souhait de voir le Royaume « continuer sur cette voie ». Evoquant la thématique de la conférence, « dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun », Mme Chikelue a soutenu que les organisations religieuses et les parlementaires sont issues « du même environnement », et sont liées de manière intrinsèque, faisant observer que cette conférence représente cette unité. Elle a ainsi appelé les organisations religieuses et les parlements à avancer ensemble pour un monde meilleur. Intervenant à l’ouverture de la Conférence, Mme Chikelue avait relevé que « le monde est dans un tournant, avec des sociétés sous pression due à des instabilités politiques et sécuritaires », estimant que les réponses à de nombreux conflits devraient incluses dans un contexte plus général et correspondre aux spécificités des régions. La religion se révèle être alors un composant important de ce contexte, qu’il ne faut pas séparer du reste, a-t-elle dit. De son côté, Heela Yoon, du bureau de l’Envoyé du Secrétaire général de l’ONU, chargé de la jeunesse, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que le Maroc se caractérise par une société tolérante et inclusive où les religions et croyances se rencontrent et vivent ensemble. Mme Yoon, qui avait déploré, lors d’une intervention pendant la conférence, que l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques a créé de nombreuses instabilités et conflits, notamment dans son pays, l’Afghanistan, où les femmes n’ont plus accès à l’éducation, a tenu à rappeler que cette situation était « une incohérence » puisque l’une des plus anciennes universités dans le monde a été créée par une femme et se trouve au Maroc, à Fès. Organisé par l’UIP avec le Parlement du Maroc, en partenariat avec « Religions for Peace » et avec le soutien de l’Alliance des civilisations de l’ONU et de la Rabita Mohammadia des Ouléma, ce conclave connaît la participation de parlementaires, de chefs religieux, de représentants de la société civile qui vont engager un dialogue constructif et échanger sur les meilleures pratiques pour résoudre les principaux problèmes entravant la coexistence durable. Cette conférence internationale reflète les rôles importants et multiples joués par l’institution législative nationale, qui s’inspire de l’histoire millénaire du Royaume, riche en épisodes phares et exemples forts de tolérance religieuse et de coexistence.