Rapport réfutant les multiples accusations d’espionnage visant le Maroc, élaboré par un expert américain
Le spécialiste en sécurité informatique, Jonathan Scott (établi au Texas) a publie, le 18.02.2023, sur son compte « twitter », son rapport (en anglais) intitule : « disculper le Maroc : contredire le logiciel espion » ci-joint copie, réfutant les multiples accusations d’espionnage visant le Maroc et ce, a l’aide de preuves techniques, pour contredire les propos de deux organisations connues pour leurs acharnements constant contre le royaume, a savoir « Amnesty international » et « Citizen Lab ».
Jonathan Scott a indique, dans ce document intitulé Exonerating Morocco, que les premières accusations d’espionnage visant le Maroc datent de 2012, lorsque « Citizen Lab » a reproche au gouvernement marocain d’avoir espionne les militants du collectif « mamfakinch », via le logiciel-espion « remote control system », développe par la firme italienne « hacking team », rappelant que ce laboratoire canadien a fait état d’une adresse ip, mais qui reste, selon l’auteur, un élément insuffisant pour établir la culpabilité de l’accuse devant n’importe quelle juridiction, ajoutant que le « document fuite » mis en avant comme étant une preuve technique de ce piratage était disponible sur le site officiel de l’entreprise italienne pour des raisons commerciales.
Poursuivant, ce spécialiste en sécurité informatique a note qu’en 2015, « Citizen Lab » a, de nouveau, accuse le Maroc d’espionnage, via le logiciel « finfisher », conçu par l’entreprise allemande « gamma group », avec un rapport reconnaissant qu’ils n’avaient pas réussi a trouver des preuves liant le gouvernement marocain a cette société, mais, encore une fois, uniquement une adresse ip qui leur a permis d’assumer un « possible espionnage ».
Concernant l’affaire « Pegasus », l’auteur a note qu’ »Amnesty international » et « Citizen Lab » ont continue a mettre la pression sur le gouvernement marocain avec de nouvelles accusations d’espionnage, en impliquant, cette fois-ci, le cas d’Omar Radi, avec comme objectif d’assurer sa libération et ce, en présentant un rapport dénué de preuves, base sur des théories, ce qui a pousse le Parlement européen a pénalisé le royaume et d’ignorer son obligation d’honorer la « convention de Budapest » sur la cybercriminalité ratifiée par ses Etats membres et qui établit les procédures conçues pour faciliter la collecte de preuves numériques pour des investigations concernant les infractions pénales liées a des systèmes et a des données informatiques, ou pour recueillir les preuves sous forme électronique d’une infraction pénale.
Sur le plan technique, Scott a note que le directeur du laboratoire « Amnesty tech », Claudio Guarnieri et son équipe avaient développe un outil pour traquer « Pegasus » appelé « mvt » (mobile vérification toolkit) sans fournir son mode de fonctionnement technique, ajoutant avoir détermine la présence de faux résultats positifs pour les cas de Radi et de Claude Mangin, épouse de Naama Asfari, ajoutant que ces résultats étaient des processus normaux utilisent par le logiciel « ios » de l’Iphone, erreur ayant été discrètement supprimée par « Amnesty tech ».
Il a, par ailleurs, mis en cause l’impartialité et la crédibilité des enquêtes d’ »Amnesty international » et de « Citizen lab », qui sont toujours sur la même longueur d’onde, dans la mesure ou ces deux institutions sont financées par les mêmes fondations américaines, a savoir « Macarthur foundation » (Chicago) et « Ford foundation » (Michigan).
Concluant, Scott a sonne l’alarme sur l’absence totale de surveillance juridique, ce qui a permis a certaines organisations de présenter des accusations vagues sans preuves concluantes qui sapent la crédibilité du domaine de la recherche en sécurité informatique et qui provoquent des tensions diplomatiques en matière des relations internationales avec d’autres pays, citant l’exemple du Maroc.