La Chambre des représentants clôture la première session législative 2022-2023

La Chambre des représentants a clôturé, mardi, la session d’octobre de l’année législative 2022-2023, de la 11e législature (2021-2026). Dans une allocution prononcée lors de cette séance de clôture, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami a mis en avant la réactivité des composantes de la Chambre, majorité et opposition, avec les causes nationales vitales et les préoccupations des citoyens, contribuant ainsi sur les niveaux de la législation, du contrôle, de l’évaluation des politiques publiques, et de la diplomatie parlementaire, aux efforts visant à apporter des réponses à ces causes. La réactivité agissante de cette institution parlementaire s’inscrit dans le droit fil des Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, contenues tout particulièrement dans le discours Royal adressé à la nation lors de l’ouverture de la première session législative de l’année législative 2022-2023, ainsi que dans les différents discours et directives royaux à plusieurs occasions nationales, a relevé M. Talbi Alami.  »Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a continué à consacrer son positionnement régional, continental et mondial, et à consolider ses droits légitimes à ancrer son intégrité territoriale et ce, sur la base d’un plan d’autonomie de plus en en plus reconnu comme étant la seule et unique solution réaliste et crédible au conflit artificiel autour du Sahara Marocain », a-t-il affirmé. Il a dans ce sens, évoqué la reconnaissance de l’efficience des projets de développement, économiques, sociaux, culturels, et sportifs réalisés dans les provinces du sud, et leurs impacts positifs sur les services rendus aux citoyens. Une reconnaissance, a-t-il poursuivit, reflétée dans des rapports émanant, cette fois-ci, de la part de ceux qui ont tant ignoré la rentabilité aux niveaux social et humanitaire des investissements publics dans ces provinces, dont la facette urbaine a changé, la rendant une attraction pour des investissements nationaux et internationaux et un modèle d’une vie de qualité et de prospérité. M. Talbi Alami a, en outre, relevé que ces acquis ont été réalisés dans une conjoncture mondiale exceptionnelle avec toutes ses répercussions sur les dépenses publiques nationales, qui s’accroissent en raison de l’augmentation des prix des matières premières et des denrées alimentaires. “La cadence du développement dans les autres provinces du Royaume ne diffère pas beaucoup de ce qui est réalisé dans les  provinces du sud qui restent un modèle à suivre”, s’est-il félicité, ajoutant que le Maroc poursuit son développement en tant que puissance émergente. Par ailleurs, le président de la Chambre des représentants a souligné que le nouveau positionnement du Royaume, aux niveau régional, continental, et international, et sa détermination nationale sont une source de fierté et d’orgueil qui agacent certaines parties extérieures. “ Ces parties mobilisent de nombreux moyens, médias et lobbies et les voix opposées au Maroc, pour la simple raison que le Royaume avance résolument en se basant sur la décision nationale souveraine vers un positionnement mondial de premier plan, et en s’appuyant sur une histoire et une démocratie ancrées, outre un régime institutionnel solide, fondé sur une monarchie constitutionnelle jouissant de toutes les légitimités historiques, spirituelles et politiques”, a-t-il dit. Il a ajouté que “cette colère et hostilité ont atteint leur apogée en émettant une soi-disant recommandation ou résolution non contraignante par une partie de l’échiquier politique du Parlement européen le 19 janvier 2023”. M. Talbi Alami a, à cet égard, réitéré sa ferme condamnation de cette position et son rejet des allégations portées à l’encontre du Maroc . Il a en outre rappelé que toutes les forces politiques et syndicales représentées au Parlement ont rejeté et condamné la résolution du Parlement européen, et la déclaration émise à l’issue de la séance particulière commune des deux Chambres du Parlement. “Ces actes ont constitué une réponse nationale éloquente et forte complémentaire avec le rejet officiel et populaire de l’ingérence dans nos affaires intérieures, ainsi qu’avec les voix sages dans les pays européens qui ont démasqué les arrière-plans de cette résolution éviscérée de sens et mal calculée”, a-t-il martelé. Par ailleurs, et après avoir mis en avant l’importante expérience et le pluralisme de la pratique journalistique au Maroc, le président de la Chambre des représentants a relevé que  » la scène médiatique nationale demeure, malgré les circonstances, et pour quasiment un siècle, pluraliste, libre, et reflète la pluralité politique et culturelle de la société marocaine”.  »Le paysage politique et partisan marocain est animé par plus de trente partis, toutes idéologies et lignes politiques confondues, qui n’ont rien à envier aux formations politiques européennes, a-t-il affirmé, avant d’ajouter que le Maroc n’a pas à recevoir de leçon en matière de liberté d’opinion, de pluralisme et de respect des droits de l’homme. De même, poursuit M. Talbi Alami, la scène politique et partisane marocaine est riche de plus de 30 partis politiques de toutes les orientations politiques et idéologiques différentes qui ne manquent pas d’histoire, de prestige, d’organisation, ou de richesse intellectuelle par rapport à leurs homologues européens. “Cette position du Parlement européen n’empêchera pas pour autant de de continuer à marquer la présence distinguée et responsable du Parlement marocain, au sein des organisations parlementaires multilatérales internationales, régionales et continentales”, a-t-il affirmé.  »Le positionnement du Maroc  (qui dérange certains) n’est pas isolé de la force de son modèle démocratique, économique et social, lequel est fondé sur des institutions fortes et des réformes audacieuses dans le cadre desquels le parlement se positionne au centre”, a souligné le président de la Chambre.