Les anciens bénéficiaires du RAMED n’ayant pas encore reçu leurs numéros d’immatriculation à l’AMO sont priés de se renseigner à ce sujet – M. Baitas –
Le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a invité, mercredi à Rabat, les anciens bénéficiaires du Régime d’assistance médicale (RAMED), n’ayant pas encore reçu leurs numéros d’immatriculation à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), à se renseigner à ce sujet à travers les canaux de communication mis à leur disposition. En réponse à une question relative au retard du basculement des anciens bénéficiaires du RAMED vers l’AMO posée lors du point de presse tenu à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, M. Baitas a précisé que les personnes dont les données personnelles n’ont pas changé (numéro de téléphone) ont reçu leurs numéros d’immatriculation à l’AMO. Les personnes n’ayant pas encore reçu les informations nécessaires sont, toutefois, priées d’appeler le numéro ou de consulter le portail électronique mis à leur disposition, a-t-il ajouté. Le ministre a salué, dans ce sens, les efforts déployés par les médias publics pour accompagner et promouvoir cette opération, soulignant que cette catégorie bénéficiera systématiquement de l’AMO pour les personnes dans l’incapacité de s’acquitter des cotisations et préservera tous les avantages qu’offre le RAMED. L’Etat prendra en charge le montant global des cotisations de l’AMO pour les personnes dans l’incapacité de s’en acquitter, a souligné M. Baitas. L’AMO couvre également les personnes en situation précaire bénéficiant du RAMED, ainsi que leurs ayants droit (conjoint.e et enfants jusqu’à l’âge de 21 ans ou jusqu’à l’âge de 26 ans s’ils poursuivent des études supérieures), à condition qu’ils ne soient pas bénéficiaires à titre personnel d’un autre régime d’assurance maladie obligatoire. L’un des principaux avantages du basculement du RAMED vers l’AMO est l’accès aux prestations des structures de santé publiques, le remboursement des frais des médicaments, des analyses, ainsi que le remboursement des consultations et des prestations médicales dans le secteur privé.