La Marche verte: Un jalon historique dans le rétablissement de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud – Ambassadeur –

La Marche Verte est un jalon historique dans la lutte pour l’indépendance et le rétablissement de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud, a souligné l’Ambassadeur du Maroc en Serbie, Mohammed Amine Belhaj. « Le Royaume du Maroc commémore, le 6 novembre 2022, le 47è anniversaire de la Marche verte, qui constitue un jalon historique dans la lutte pour l’indépendance vis-à-vis du colonialisme et le rétablissement de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud », écrit-il dans une tribune intitulée « La Marche verte : L’aube du développement durable et de la prospérité au Sahara marocain ». Symbole de la cohésion et de la symbiose entre le Trône et le peuple marocain, la Marche verte est un moment charnière, gravé à jamais dans les annales du pays, relève le diplomate dans cette tribune, publiée par des médias serbes très suivis, notamment « Balkan TV », « CorD Magazine » et « Diplomacy and Commerce ». De l’avis de l’ambassadeur, la célébration de cet épisode lumineux de l’histoire du Royaume est « l’occasion de rendre hommage aux pères fondateurs de cette nation, qui ont consacré leur vie à la libération de leur pays et au rétablissement de sa gloire, sous la conduite de feu SM Hassan II ». Revenant sur le cheminement historique ayant conduit à l’organisation de la glorieuse Marche verte, M. Belhaj a rappelé que cette brillante idée est née juste après la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies le 16 octobre 1975. Cette épopée a démontré au monde entier « la force de la volonté du peuple marocain dans sa quête de récupération de ses territoires occupés et a immortalisé la sagesse et le génie de feu SM Hassan II’’, a-t-il ajouté. Depuis lors, et grâce à la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI, le développement économique et social du Sahara marocain en a fait un véritable moteur de développement local, régional et continental, notamment depuis le lancement, en 2015, du Nouveau Modèle de Développement, doté d’une enveloppe de plus de 8 milliards de dollars. Le diplomate a rappelé, dans ce sens, que des centaines de projets structurants ont été lancés dans les provinces du Sud, en voulant pour exemples la construction du Méga port Atlantique-Dakhla, les parcs éoliens et la voie express Tiznit-Laayoune-Dakhla, sans oublier les nombreuses stations de dessalement. Outre cet essor économique et social, la position marocaine sur le différend artificiel autour du Sahara marocain connaît une percée diplomatique sans précédent, a poursuivi M. Belhaj, rappelant qu’une alliance internationale de plus de 90 États membres des Nations- unies soutient le plan d’autonomie, présenté par le Royaume en 2007, en tant que solution à ce différend artificiel. Et de préciser que cette dynamique a été confirmée par la résolution 2654 du Conseil de Sécurité, adoptée le 27 octobre 2022. Ladite résolution « renforce » l’approche marocaine fondée sur la légalité internationale, la volonté du peuple et la réalité du terrain, de même qu’elle réaffirme le format des « tables rondes » comme seul cadre de discussion pour parvenir à une solution définitive à ce différend, avec la participation de toutes les parties prenantes, a-t-il conclu.