Signature d’un mémorandum d’entente entre la Cour des comptes et la Cour d’Audit des Pays-bas
La Cour des Comptes et la Cour d’Audit des Pays Bas ont signé, jeudi à Rabat, une convention de coopération dans le cadre du programme de coopération « Sharaka 2 ». Dans un communiqué, la Cour des Comptes a indiqué que cette initiative, qui constitue une plateforme de travail entre les deux parties dans les domaines d’intérêts communs, fait suite au succès du programme « Sharaka 1 », conclu entre les deux institutions en 2016 pour une durée de cinq ans, et touchant à plusieurs thématiques, notamment celles de l’audit de performance, des réformes liées aux finances publiques, de l’audit informatique, de l’intégrité ainsi que du suivi de la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Dans une allocution à cette occasion, le Premier Président de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui, a rappelé les motifs et le contexte de la conclusion de cette convention, qui constitue une traduction de la volonté des deux parties à établir un cadre de référence pour le partage des expériences et des bonnes pratiques dans les domaines de l’audit de performance, de l’audit informatique et de la communication, en vue de consacrer les principes de la transparence, de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, conformément aux normes internationales adoptées dans le domaine du contrôle financier. De son côté, le Vice-président de la Cour d’Audit Néerlandaise, Ewout Irrgang, a souligné l’importance de promouvoir le travail des deux institutions au niveau des deux pays dans les domaines de l’analyse des données et de l’audit de performance, ce qui contribuera à l’amélioration de leurs politiques afin de soutenir les citoyens et le développement des entreprises, ajoutant que cela contribuera à la valorisation du positionnement des Institutions supérieures de contrôle et de leur communication à travers la publication de leurs travaux. Les deux parties se sont déclarées prêtes à mettre en place des mécanismes pratiques pour la mise en œuvre des dispositions du mémorandum d’entente et à réaliser ses objectifs d’une manière qui serve le contrôle supérieur des finances publiques au niveau des deux pays, conclut le communiqué.