ONU: Sous les Hautes directives royales, le Maroc continue d’œuvrer pour une « véritable renaissance éducative » – M. Benmoussa –
Sous les hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a réalisé des progrès notables en matière d’éducation et continue d’œuvrer pour une « véritable renaissance éducative », a affirmé, samedi à New York, le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. Intervenant lors d’un événement de haut niveau organisé par le Maroc et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) sous le thème « Investir dans la santé et la nutrition scolaires pour transformer l’éducation et la vie des jeunes », M. Benmoussa a relevé que le nexus éducation, santé et nutrition représente un pilier fondamental du secteur éducatif marocain. « Il est également au cœur de la feuille de route nationale pour la transformation de l’éducation et du Nouveau modèle de développement, adopté en 2021 sous les Hautes orientations royales”, a-t-il précisé lors de cet événement parallèle, organisé dans le cadre du Sommet de haut niveau sur la Transformation de l’éducation, qui se tient à New York (16-18 septembre), à l’initiative du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. M. Benmoussa a, dans ce cadre, fait observer que le Maroc a déployé des efforts colossaux en matière de renforcement des programmes de santé et de nutrition et d’appui social aux élèves surtout ceux issus du milieu rural et des zones vulnérables. Outre l’hébergement des élèves, le transport scolaire, l’initiative royale “un million de cartables”, le programme “Tayssir”, des aides financières directes aux familles des élèves, le service de restauration joue un rôle important à la rétention des élèves dans l’école, a-t-il fait remarquer. Le ministre a, en outre, indiqué que parallèlement à l’extension du nombre de bénéficiaires des internats et des cantines scolaires, le Maroc a fourni des efforts importants pour améliorer le service de restauration des élèves, notamment la qualité des repas et ce, à travers la garantie du service de la restauration tout au long de l’année scolaire, le contrôle régulier des cantines et des internats pour garantir les conditions favorables de sécurité et de prévention de la santé des élèves par des médecins de santé scolaires contractuels et l’extension de la structure d’accueil en créant de nouveaux internats et cantines scolaires, notamment en milieu rural, afin de lutter contre l’abandon scolaire. Ces efforts, a-t-il poursuivi, ont été marqués notamment par une augmentation du budget par enfant pour des repas plus sains, une généralisation des visites médicales des écoles primaires et une éducation à la santé reproductive intégrée dans le programme et les activités des écoles. Ils ont aussi été marqués par une éducation nutritionnelle renforcée par le programme scolaire et complétée par la semaine nationale de la nutrition et les activités des écoles, outre une éducation à la sécurité routière renforcée par des programmes et des activités dédiées, y compris la participation de la Police et de la Gendarmerie nationale. M. Benmoussa a, par ailleurs, relevé que le Maroc a lancé le Programme d’éducation nutritionnelle en milieu scolaire “Sehaty Fi Taghdiyati”, précisant que ce programme vise à mettre l’accent sur l’importance de la nutrition dans la lutte contre l’échec scolaire et la promotion de la santé des élèves. Il concerne l’organisation des séances de sensibilisation à l’éducation nutritionnelle en milieu scolaire, la révision et la production de kits éducatifs, a-t-il dit. Cette question bénéficie, également, de l’appui technique de l’UNICEF dans le cadre du Programme de Coopération (CPD) entre les deux parties ainsi qu’avec d’autres partenaires, a-t-il indiqué, rappelant que le CPD Maroc-Unicef, adopté le 06 septembre dernier par le Conseil d’administration de l’Unicef, vise à soutenir l’éducation pour atteindre les compétences et aptitudes d’apprentissage définies au niveau national et les services de santé et de nutrition équitables et de qualité pour couvrir les zones défavorisées. Le ministre a, de même, souligné que le Maroc appelle à investir davantage dans la nutrition et la santé et à renforcer la collaboration pour transformer l’éducation, en insistant qu’il est primordial de garantir un financement durable et poursuivre des approches innovantes pour financer et favoriser des efforts coordonnés qui associe les systèmes d’éducation, de santé et d’alimentation et la mise en œuvre de programmes à composantes multiples. “Ce travail est plus important maintenant qu’il ne l’a jamais été si nous voulons vraiment transformer nos écoles c’est-à-dire l’avenir des jeunes générations”, a-t-il estimé. Le ministre a, par ailleurs, relevé l’importance de la coopération internationale pour le développement et de la coopération Sud-Sud et triangulaire qui devrait constituer, selon lui, est un levier important visant à contribuer à la transformation de l’éducation. Cet événement de haut niveau, qui s’est déroulé en présence notamment de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a été marqué par la participation du directeur mondial de l’éducation à l’UNICEF, Robert Jenkins, la directrice générale adjointe pour l’éducation à l’UNICEF, Stefania Giannini et la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, coordinatrice de l’initiative « renforcer la nutrition », Gerda Verburg. Ont également pris part à cette réunion, les ministres de l’Éducation du Malawi, du Niger et de la Jamaïque, outre la secrétaire à l’éducation de l’Argentine. Les discussions lors de cet événement ont focalisé notamment sur l’importance d’une approche intégrée de la santé et de la nutrition scolaires et l’état des progrès sur les plans mondial et régional, ainsi que sur les moyens susceptibles d’élargir l’espace budgétaire pour la santé scolaire intégrée, y compris les programmes de santé mentale et de nutrition. Le sommet sur la transformation de l’éducation, qui se tient dans le cadre de la 77è Assemblée générale de l’ONU (13-27 courant), sera marqué par un événement de haut niveau qui réunira, ce lundi, au moins 90 chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et autres responsables pour discuter des moyens susceptibles de garantir une transformation de l’éducation pour préserver l’avenir de millions d’enfants dans le monde.