Secrets du front polisario : la suite de la saga, où va l’argent du peuple algérien ?
Les habitants des camps de Tindouf suivent avec stupéfaction les scandales à répétition des leaders du polisario. Et l’on peut mesurer leur étonnement, lorsque l’on se remémore les discours populistes, vantant les mérites et les sacrifices consentis par la population sahraouie, pour galvaniser les foules et les préparer à avaler les pilules d’une cure d’austérité de plus en plus drastique, organisée par une entente mafieuse entre ces leaders.
Aujourd’hui, la vérité s’éclaircit de plus en plus sur ce jeux de chaises musicales, orchestré depuis plus d’un-demi siècle pour laisser en place des dirigeants vivant sur un pécule confortable provenant de la contrebande et du trafic en tout genre.
Entre un Ministre des affaires étrangères en poste depuis 30 ans, et des responsables inamovibles, biberonnés aux subventions algériennes, les places se font chères pour avoir accès au club privé du gang du polisario.
Si ces dirigeants n’ont de soucis que pour leurs petites affaires, ils sont tout de même soucieux de l’avenir de leurs progénitures, pour lesquels, en revanche ils ne font aucune économie, que ce soit pour leurs frais de scolarité, de loisirs, pour le bon plaisir de leurs parents, quitte à détourner des aides humanitaires, qu’importe.
Mais il faut tout de même estimer les valeureux efforts de ces dirigeants, qui daignent vivre dans les camps de Tindouf, avec les petites gens sahraouis qu’ils doivent côtoyer quotidiennement, et les amadouer pour ne pas se rebeller, et pour lesquels ils font parfois, lorsqu’ils ont mauvaise conscience, œuvre de charité des quelques miettes pour les chiens de garde, soit disant militants. Le militantisme est ailleurs.