C24: Un pétitionnaire met en avant le plan d’autonomie comme la solution « innovante » au différend sur le Sahara
Le pétitionnaire Khalid Bendriss, membre de l’ONG « Association for the support of the Moroccan Autonomy Initiative » a mis en avant, à New York, le plan marocain d’autonomie comme la solution de compromis « innovante » à même de faire avancer le processus politique et de résoudre la question du Sahara. « Ce plan a créé une réelle opportunité pour entamer des négociations, en vue de parvenir à une solution définitive à ce différend, dans le respect de la légalité internationale, et sur la base d’arrangements conformes aux objectifs et aux principes de la Charte des Nations Unies, d’autant plus que le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel, ainsi que le Conseil de Sécurité, ont reconnu que les plans antérieurs ne sont pas réalisables et par conséquent enterrés », a soutenu M. Bendriss devant les membres du Comité des 24 (C24) de l’ONU. Tout en rappelant que le Conseil de Sécurité a décrit, dans toutes ses résolutions, depuis 2007, le plan d’autonomie comme un effort « sérieux et crédible » pour résoudre la question du Sahara, M. Bendriss a fait observer que « dans ses récentes résolutions, le Conseil a clairement identifié les paramètres pour mettre fin à ce différend, comme une solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis ». « Le plan d’autonomie est la solution qui répond à tous ces paramètres », a-t-il martelé. Par ailleurs, a-t-il fait remarquer, le soutien au plan d’autonomie ne se limite pas au Conseil de sécurité de l’ONU. En effet, a-t-il dit, « une grande majorité de pays de toutes les régions du monde soutiennent le plan d’autonomie du Maroc ». « Plus récemment, des pays comme l’Espagne et l’Allemagne ont publiquement soutenu cette solution qui respecte les droits de l’Homme et les droits culturels ainsi que la diversité linguistique de la population du Sahara Marocain », a-t-il relevé, estimant que le plan d’autonomie « est la seule solution viable ». Selon les juristes internationaux, la solution de l’autonomie est la forme « la plus moderne et la plus démocratique de dévolution de l’autorité », a-t-il relevé, notant que dans de nombreuses régions du monde, l’autonomie a permis de résoudre de nombreux conflits et offre une solution de compromis « gagnant-gagnant » qui maintient l’unité et la souveraineté des États dans le respect total du droit international. « En outre, l’initiative d’autonomie garantit à la population locale le droit de gérer démocratiquement ses propres affaires et les ressources nécessaires au développement de la région », a-t-il indiqué. Affirmant que « dans le cadre de cette initiative, la population locale est en mesure de gérer elle-même ses affaires politiques, économiques, sociales et culturelles dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du Maroc », a conclu M. Bendriss.