C24: L’attachement inébranlable des populations sahraouies à leur identité marocaine mis en exergue à New York
L’attachement inébranlable des populations des provinces du Sud du Royaume a été mis en exergue, lundi à New York, à l’occasion d’une réunion du Comité des 24 (C24) des Nations Unies. Ainsi, l’acteur associatif Hammada El Baihi a souligné que sur le terrain, la population sahraouie continue de manifester son attachement à son identité marocaine au quotidien, et l’exprime à travers les urnes, comme c’était le cas lors des élections législatives, régionales et communales du 8 septembre 2021 qui ont enregistré le taux de participation le plus élevé de toutes les régions du Royaume (66%). Il a également indiqué que la question du Sahara marocain connaît une dynamique vertueuse et irréversible aux plans politique, diplomatique et socio-économique, notant que les Sahraouis participent à tous les aspects du développement de la région, dans le cadre du Nouveau modèle de Développement pour les provinces du Sud. « Aujourd’hui, 26 consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla », a-t-il dit, notant que la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a encouragé les investissements américains dans les provinces du Sud et l’organisation de grandes conférences diplomatiques dans la région, ce qui témoigne de la confiance de la communauté internationale dans l’avenir de cette partie du Royaume dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’intervenant a fait observer que la nouvelle position exprimée par l’Espagne, reconnaissant le plan d’autonomie comme la solution la plus réaliste, sérieuse et crédible, revêt une importance particulière, « car l’Espagne a compris qu’il ne peut y avoir d’autre alternative à la solution du différend régional du Sahara marocain que le plan d’autonomie, dans le cadre de la pleine souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Maroc”. Il s’est demandé par ailleurs : « Quel projet le +polisario+ et le pays hôte des camps de Tindouf, l’Algérie, proposent-ils comme alternative ? Rien, si ce n’est un discours révolu de la guerre froide, qui n’a plus sa place dans le monde d’aujourd’hui ». « Le +polisario+ est une relique incongrue dans le monde d’aujourd’hui. C’est un groupe séparatiste armé, qui n’a pas la capacité de représenter la population du Sahara, dont les véritables représentants sont ses autorités locales démocratiquement élues », a-t-il souligné, ajoutant que seule une poignée de pays continue de soutenir les positions obsolètes du « polisario », « des pays connus pour leur dogmatisme idéologique, dont les positions ont été forgées pendant la guerre froide et n’ont pas été actualisées depuis ». Il a par ailleurs fait remarquer que le pays hôte des camps de Tindouf continue de refuser de se conformer aux injonctions du Conseil de sécurité, réitérées depuis 2011, lui demandant de respecter ses obligations internationales en procédant à un recensement de la population des camps de Tindouf. « En tant que pays hôte, l’Algérie a l’obligation de faciliter le mandat de protection du HCR, en lui permettant de procéder à l’enregistrement et au recensement de ces populations », a-t-il insisté, soulignant que l’Algérie a abandonné ses responsabilités internationales envers cette population au profit d’un groupe séparatiste armé, en violation flagrante des normes du droit international humanitaire. Selon le droit international et le principe de souveraineté territoriale, le pays hôte porte la responsabilité principale du sort des personnes dans les camps de Tindouf, y compris leur rapatriement, a-t-il enchaîné, soulignant que la pratique internationale et le mandat du HCR établissent clairement le rôle des pays d’accueil. « Par conséquent, aucun subterfuge juridique ou considération politique ne peut exonérer le pays hôte de sa responsabilité dans le retour volontaire de la population des camps de Tindouf vers leur patrie, le Maroc », a-t-il indiqué. Évoquant la situation dans les camps de Tindouf, M. El Baihi a fait remarquer que ces camps militarisés servent de terrain d’entraînement pour les enfants et les éléments du « polisario » et de centres de détention. « Pour cette raison, l’accès aux camps est bloqué, même pour les agences humanitaires, qui ne peuvent entrer sans avertissement et surveillance », s’est indigné M. El Baihi, en dénonçant la vague d’enlèvements d’opposants par le « polisario », ce qui a conduit plusieurs ONG sahraouies à condamner fermement ces disparitions forcées.