Sommet UA: Mise en évidence de la responsabilité juridique des pays d’accueil dans l’enregistrement des réfugiés à l’intérieur de leur pays afin d’éviter toute exploitation – Déclaration finale –
Des Chefs d’Etat et de gouvernement, et Hauts responsables prenant part au Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur les questions humanitaires, tenu vendredi à Malabo en Guinée équatoriale, ont mis en évidence la responsabilité juridique des pays d’accueil dans le processus d’enregistrement des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, afin d’éviter toute exploitation des réfugiés. Dans une Déclaration finale sanctionnant les travaux de ce Sommet, les personnalités éminentes présentes ont également appelé à soutenir l’opérationnalisation des initiatives africaines d’adaptation, notamment l’Adaptation de l’Agriculture africaine et les trois commissions climat créées en marge de la COP22 à Marrakech, qui ont pour mission de mener une politique continentale de développement durable pour réduire les risques de catastrophes et développer des systèmes d’alerte précoce. Elles ont également plaidé en faveur d’un engagement fort et une mise en place des systèmes de gouvernance aux niveaux national, régional et continental, notamment par l’instauration de cadres, de politiques, de lignes directrices et d’outils pertinents pour une capacité civile continentale de préparation et de réaction aux catastrophes, afin de faire face aux catastrophes et aux déplacements des personnes touchées par le changement climatique. Il était également question de mettre en œuvre les nombreuses leçons tirées de la réponse à COVID-19 et Ebola ainsi que d’autres pandémies vécues en Afrique. Sur la reconstruction et le développement post-conflit pour les réfugiés et les personnes déplacées en Afrique, les participants ont appelé à veiller à ce que les systèmes de santé soient plus « sensibles aux migrants » en incluant les migrants, les réfugiés et les personnes déplacées et en offrant la possibilité d’un engagement multisectoriel. S’agissant de la mobilisation des ressources et le financement de l’action humanitaire en Afrique, les Hauts responsables ont soutenu l’allocation de ressources suffisantes à l’Agence humanitaire africaine pour lui permettre d’exécuter son mandat stratégique et de répondre efficacement et rapidement aux situations de crise humanitaire et aux besoins sur le continent,, selon la déclaration.