La Chambre des représentants clôture sa session d’automne 2021-2022

La Chambre des représentants a clôturé, mercredi, sa session d’automne de l’année législative 2021/2022 de la 11ème législature 2021/2026. Lors de la séance plénière de clôture de la session, le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a indiqué qu cette session s’inscrit dans le sillage des avancées du Royaume, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, pour la consolidation de son positionnement régional, continental et internationale en tant que partenaire international crédible et fiable, mais également en tant que base de stabilité régionale résolument engagé dans l’édification de la paix et la de coexistence. M. Talbi Alami a souligné que le Royaume, capitalisant sur cette confiance internationale dans ses choix et ses politiques, poursuit la diversification de ses partenariats et engrange le soutien de la communauté internationale pour la légitimité de son intégrité territoriale, comme en témoigne la récente résolution du Conseil de sécurité ayant trait à la question du Sahara marocain, « où se poursuit la réalisation de projets de développement pionniers et structurants qui jouissent de l’adhésion de la population de ces provinces et de ses élites politiques et économiques dans un esprit patriotique et unitaire, exprimant ainsi sa disposition constante à défendre l’intégrité territoriale et des frontières ». Cette session a amorcé une nouvelle phase dans la vie institutionnelle du pays suite à la formation d’un nouveau gouvernement issu des élections du 8 septembre 2021, a-t-il dit, soulignant, dans ce contexte, que le Maroc a réussi le pari de l’organisation de ces échéances, grâce à la détermination de SM le Roi Mohammed VI à renouveler les institutions, dans le respect des dispositions de la Constitution et la préservation du modèle institutionnel malgré le contexte difficile de la pandémie de la Covid-19. La Chambre des Représentants, dans le cadre de l’exercice de ses différentes attributions, a apprécié à sa juste valeur la teneur du Discours royal à l’ouverture de cette session législative, les défis auxquels est confronté le Royaume, ainsi que les enjeux des étapes à venir, a-t-il poursuivi. Il a dans ce sens rappelé que Sa Majesté le Roi avait mis l’accent sur trois priorités fondamentales. La première porte sur la consolidation de la place qui échoit au Maroc et la défense de ses intérêts suprêmes, et la garantie de la souveraineté nationale en mettant en place une réserve stratégique de produits de première nécessité. Il a poursuivi que la deuxième priorité concerne la gestion de la crise sanitaire et ses répercussions, faisant part à cet égard de sa fierté du lancement par SM le Roi des travaux de réalisation d’une usine de fabrication de vaccins anti-Covid-19 et autres vaccins pour assurer la souveraineté vaccinale du Maroc et de l’Afrique. La troisième a trait à l’implémentation du nouveau modèle de développement en tant que cadre général d’action publique ouvert avec de larges perspectives de travail pour le gouvernement et le Parlement et des responsabilités à assumer par les élites politiques, économiques, techniques et culturelles, a-t-il ajouté. Pour traduire dans les faits cette vision Royale, « nous devions rapidement doter l’institution d’organes lui permettant de gérer ses travaux », a-t-il précisé, saluant la célérité et la fluidité ayant marqué la constitution des organes de la Chambre (moins d’une semaine après l’ouverture de la session législative par Sa Majesté le Roi), à même de faciliter son engagement dans un esprit politique et patriotique, ce qui traduit la maturité de « notre système partisan » basé sur le consensus lors des moments décisifs, loin des conflits que connaissent certaines démocraties. À cet effet, il a noté que l’élection de ces organes avait également facilité l’entame des travaux de contrôle de la Chambre, par le suivi du programme gouvernemental présenté par le Chef du gouvernement devant le Parlement le 11 octobre 2021, sa discussion et son vote par la Chambre des représentants. Il a qualifié la discussion du programme du gouvernement de moment institutionnel et politique charnière, et d’occasion pour un débat démocratique et un dialogue fructueux entre les pouvoirs législatif et exécutif, auquel l’opposition parlementaire et la majorité avaient contribué, soulignant la singularité de « notre modèle institutionnel ». Le président de la Chambre des représentants s’est également arrêté sur la discussion du projet de loi de finances 2022, affirmant que la discussion de ce texte de loi était l’occasion pour engager un débat approfondi et une interaction fructueuse entre les pouvoirs législatif et exécutif, qui, d’une part, a enrichi le débat public sur un certain nombre de questions vitales et, d’autre part, a contribué à améliorer les dispositions du projet de loi, étoffé par les amendements apportés, dont environ 32% ont été acceptés. La fluidité de l’action parlementaire reflète la coopération entre les pouvoirs législatif et exécutif et la volonté collective de rationaliser la gestion du temps politique et parlementaire en tant que facteur décisif dans le processus de développement et dans l’interaction avec les attentes de l’opinion publique, a conclu M. Talbi Alami.