La dynamique de réformes au Maroc expliquée aux étudiants de l’université de Goethe

La dynamique de réformes au Maroc et l’évolution positive que connait la question du Sahara marocain ont été au centre d’une vidéo-conférence animée, récemment, par le consul général du Royaume à Francfort, Bouthaina El Kerdoudi El Koulali à l’adresse des étudiants de l’Institut des Sciences Politiques de l’université de Goethe de Francfort, qui s’apprêtent à représenter le Maroc au National Model United Nations (NMUN) en 2022.     La vidéo-conférence a été l’occasion pour le consul de mettre en exergue les réformes politiques, économiques et sociales, initiées sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, ayant permis de construire une société moderne, démocratique et ouverte sur le monde, indique un communiqué du consulat.     En relevant la stabilité politique dont jouit le Royaume, la diplomate marocaine est revenue sur le succès des dernières élections organisées le 8 septembre 2021, dans un contexte sanitaire particulier, marquées par un taux de participation important, par rapport aux précédentes échéances.    Elle a par ailleurs indiqué que les résultats de ces scrutins ont été marqués par une représentation accrue des femmes dans les instances élues, aux niveaux régional, communal et législatif, puisque six femmes dont les parcours sont riches et variés, ont été nommées ministres et se sont vues confier des portefeuilles stratégiques et sensibles tels que l’économie et finances, la protection sociale, l’urbanisme, le tourisme et le développement durable.  Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, trois femmes ont été élues maires de grandes villes à savoir Rabat, Casablanca et Marrakech, a-t-elle rappelé.  Le consul du Royaume n’a pas manqué de mettre en avant, dans ce contexte, la stratégie proactive du Maroc dans la gestion de la pandémie de la Covid-19, sous l’impulsion royale, ayant permis au Royaume de se placer au premier rang aux niveaux continental et international, en termes d’accélération du rythme de la vaccination.       Le Maroc a gagné une autre bataille, a-t-elle souligné, à savoir celle de réduire la dépendance aux importations de matériel médical, à travers la conversion de ses installations de production pour la fabrication de masques de protection, de respirateurs et de kits de test Covid 19, évoquant notamment le lancement du projet de l’unité industrielle en matière de mise en seringue du vaccins covid 19 et de fabrication des produits biotechnologiques, dont la cérémonie d’inauguration a été présidée, par le Souverain le 27 janvier à Benslimane. Au registre économique, Mme El Kerdoudi a mis en relief les transformations majeures qu’a connues le Maroc au cours des 20 dernières années sous le leadership de SM Roi Mohammed VI, en se positionnant comme une plate-forme industrielle et d’export compétitive et l’une des destinations les plus attractives pour les investissements étrangers sur le continent africain. Grâce au Plan d’accélération industrielle, les IDE ciblent depuis une dizaine d’années des industries stratégiques et à fort potentiel comme les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile, a-t-elle ajouté.    En matière de politique étrangère, le Consul a souligné les principes directeurs qui cadrent l’action diplomatique du Royaume à savoir, la promotion des valeurs de paix, de compromis, de dialogue et le règlement pacifique des différends dans le cadre du droit international et le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale des États.      Parmi les grandes orientations qui caractérisent la politique étrangère du Maroc depuis l’intronisation de SM le Roi, figure notamment la diversification des partenaires et la primauté de la question du Sahara marocain, a-t-elle expliqué. La position géographique du Maroc, sa stabilité politique et son climat des affaires très attractif, ainsi que son rayonnement à l’échelle régionale et internationale en matière de lutte contre le changement climatique, le terrorisme et de l’immigration clandestine, sont autant d’atouts ayant favorisé la diversification de ses relations extérieures et permis de consolider sa position sur la question du Sahara marocain.    Le Consul a saisi cette occasion pour éclairer les étudiants de l’université de Goethe sur les tenants et les aboutissants de la question nationale, en retraçant les faits historiques et juridiques liés à ce conflit artificiel ainsi que son évolution au niveau des Nations Unies. Elle a en outre mis en exergue l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara » présenté en avril 2007 à l’ONU, en réponse à l’appel du Conseil de sécurité.    Cette initiative permet à la population du Sahara de gérer elle-même ses politiques de façon démocratique, à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives et de ressources financières autonomes, a expliqué le Consul.     Et de conclure que l’option d’autonomie proposée par le Maroc a été qualifiée de sérieuse et crédible par plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité y compris la résolution 2602 du 29 octobre 2021, et par de nombreux pays, y compris l’Allemagne qui la considère « comme une bonne base pour parvenir à un accord » sur ce différend régional.