Rapport de la Banque Mondiale : les politiques irréfléchies de l’état-major algérien derrière la situation économique catastrophique en Algérie – Écrivain-journaliste –
Les constats et conclusions contenus dans le dernier rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique en Algérie s’appuient sur »la détérioration dramatique des conditions de vie du peuple algérien », résultat des politiques irréfléchies de l’état-major algérien, estime l’écrivain-journaliste Talaâ Saoud Al Atlassi. Réagissant à une dépêche de l’Agence de presse algérienne prétendant que »le Maroc exerce un lobbying sur la Banque Mondiale » et que les rapports de cette institution financière internationale »font partie d’un complot visant la déstabilisation de l’Algérie », il note que »la situation en Algérie est le résultat des mauvaises politiques de l’état-major qui s’enrichit indûment en imposant sa mainmise sur la gestion de la chose publique en Algérie ». »Ce constat d’échec, comme d’ailleurs le cas pour d’autres insuccès, explique le fait que l’état-major algérien cherche toujours en vain et inutilement à faire du Maroc un bouc émissaire pour ses déceptions, son impotence, ses chocs, son mensonge et ses illusions », relève-t-il dans un article intitulé »Le Maroc complote avec la Banque Mondiale contre l’Algérie ! », diffusé sur le site d’informations »Machahid 24 ». Et de faire remarquer que la Banque Mondiale n’a pas besoin d’être »alertée » par le Maroc car »elle lui suffit juste d’écouter les cris de détresse du citoyen algérien comme cela s’exprime depuis des années dans les revendications politiques et sociales du Hirak (mouvement protestataire algérien), et aussi les cris pour une vie digne en Kabylie ». Talaâ Saoud Al Atlassi ajoute que »les experts de la Banque Mondiale peuvent se contenter de ce seul constat : le nombre grandissant des jeunes chômeurs et les tribulations endurées quotidiennement par les citoyens algériens y compris à Alger à cause des délestages électriques et autres épreuves innommables ». Et de souligner en conclusion que les institutions financières, économiques et politiques internationales rédigent leurs rapports d’une manière méthodique et à l’appui d’études économiques et de données statistiques.