M. Hilale au Conseil de Sécurité : « depuis quand les militants des droits de l’Homme sont en treillis militaire et la kalachnikov en bandoulière ? »
L’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a adressé, le 17 novembre courant, une lettre aux Président et membres du Conseil de Sécurité, dans laquelle il a mis à nu la supercherie des allégations fallacieuses de l’agent du “polisario” et de l’Algérie, la dénommée Saultana Khaya. « S’agissant particulièrement de la dénommée Saultana Khaya, il convient de se demander depuis quand les militants des droits de l’Homme sont en treillis militaire, avec la kalachnikov en bandoulière ? », s’est interrogé l’ambassadeur marocain. Dans ce cadre, M. Hilale a présenté des preuves accablantes au Conseil de Sécurité, sous forme de photos montrant cette séparatiste, à la solde de l’Algérie et du « polisario », en tenue militaire et maniant une kalachnikov. De même, l’ambassadeur a affirmé aux membres du Conseil de Sécurité que « cette personne n’est nullement une militante pacifique des droits de l’Homme, mais une activiste du groupe séparatiste armé +polisario+, qui a participé à plusieurs cours et exercices militaires dans les camps de Tindouf, en Algérie », ajoutant que Saultana Khaya « a appelé et continue d’inciter à la violence armée contre les civils au Sahara marocain ». En outre, M. Hilale a fustigé les « allégations récurrentes fallacieuses sur la situation des droits de l’Homme au Sahara marocain, colportées par le groupe armé le +polisario+ ». « Ces mensonges sont contredits par la résolution 2602, adoptée le 29 octobre 2021, par laquelle le Conseil de Sécurité s’est, une nouvelle fois, félicité des mesures et initiatives prises par le Maroc pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’Homme au Sahara marocain, du rôle joué par les Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme du Maroc à Dakhla et à Laâyoune et de l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU”, a-t-il réaffirmé.