L’UM6P et la Fondation Phosboucraâ organisent à Laâyoune « la Semaine de la science »
L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) a organisé, dimanche à Foum El Oued (province de Laâyoune), la première édition de « la Semaine de la science », un événement initié en partenariat avec la Fondation Phosboucraâ. Organisée à l’Institut africain de recherche en agriculture durable (ASARI) relavant de l’UM6P, cette édition qui est dédiée à la promotion, la célébration et la vulgarisation des sciences tant factuelles qu’humaines et sociales s’organise autour d’un colloque central sous le thème « Quand la science parlait arabe ». D’après les organisateurs, il s’agit d’une occasion de rendre hommage aux scientifiques et philosophes arabes du VIIe au XIIIe siècle qui ont façonnés l’Histoire de la science grâce à leurs innovations dans de nombreux domaines et disciplines. « La Semaine de la science » vise aussi à permettre à l’audience d’acquérir les outils pour réfléchir, questionner le monde et abroger les silos disciplinaires à travers une approche qui permet aux participants de balayer tous les spectres de la science. Au programme de cet événement figurent notamment une conférence sur les « Cadrans solaires », une présentation de la maquette du Planétarium, ainsi que deux ateliers sur la culture hassanie et les peintures rupestres. La Semaine de la science de l’UM6P est un rendez-vous annuel sur une thématique récurrente, « aux frontières de la Science », qui s’organise autour d’un colloque central, complété de grandes conférences, d’ateliers, de cercles de lecture, d’exposition, entre autres. L’événement ambitionne notamment d’inscrire l’UM6P sur l’échiquier mondial de la connaissance en y présentant, chaque année, les dernières avancées des disciplines traitées à cet établissement universitaire et d’installer l’autonomie et la primauté de la science au centre de la réflexion et de la pratique de ses étudiants. Ont pris part à cet événement le wali de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, le président de la Commission régionale des droits de l’Homme, Taoufik Berdiji, ainsi que des chercheurs, experts et étudiants.