Une agence de presse japonaise met en exergue les appels croissants à l’expulsion de la pseudo « rasd » de l’UA

L’agence de presse japonaise « Pan Orient News » a mis en exergue lundi les appels croissants d’une pléiade d’acteurs et d’experts africains à expulser la pseudo « rasd » de l’Union africaine (UA), afin de restaurer l’impartialité et la crédibilité de l’organisation régionale.

Les participants à un séminaire régional, accueilli vendredi par la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), Kinshasa, avaient exigé, rapporte l’agence nippone, l’expulsion de l’entité fantoche de l’UA afin que cette organisation régionale restaure son impartialité et sa crédibilité, d’une manière qui aide à trouver des solutions basées sur une approche pragmatique et scientifique à un conflit qui continue de saper la stabilité, la paix et la sécurité de l’Afrique et d’entraver son intégration économique régionale et continentale.

Organisée par le Cabinet d’affaires publiques (BM Patners) sous le thème « L’Union africaine a l’aune de la question du Sahara: Comment passer d’une dynamique d’e checs a une solution définitive servant l’Unite africaine? », cette journée de réflexion a été ponctuée de la participation d’éminentes personnalités politiques, d’experts, d’universitaires, de membres de think-tanks, de parlementaires et de chercheurs d’Angola, du Cameroun, du Gabon, de la RDC et de la Zambie.

Les participants avaient salué le ferme engagement du Maroc à renforcer la coopération Sud-Sud et souligné le rôle capital et multidimensionnel du Royaume au sein du continent, avant même son retour au sein de l’UA en 2017, un rôle qui s’inscrit dans la lignée des objectifs de l’Agenda 2063 ainsi qu’avec une vision dynamique et responsable de l’unité africaine.

Ils se sont, dans ce sens, interrogés sur la valeur ajoutée de la pseudo « rasd » pour l’UA aussi bien en matière d’intégration économique, de questions stratégiques ou encore de dossiers cruciaux et réunions sectorielles de l’Union africaine.

Dans ce contexte, l’agence de presse relève que le Premier ministre honoraire de la RDC, Samy Badibanga, avait considéré que l’UA a commis une erreur dès le départ en ne respectant plus ses textes et en admettant un « non-État » comme le « polisario », ajoutant qu’il n’est pas envisageable de se projeter dans un avenir africain en la présence de ce groupuscule. « Pan Orient News » souligne que cet appel n’est pas le premier du genre, car plusieurs acteurs africains avaient demandé l’expulsion de l’entité fantoche de l’Union africaine.

A cet égard, l’agence de presse rappelle que les participants à un séminaire régional, organisé le 16 octobre à Dar-es-Salaam en Tanzanie, sous le thème « L’impératif de la relance post-Covid : comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l’intégration de l’Afrique », avaient exigé l’expulsion de la pseudo « rasd » de l’UA, afin de corriger une « lourde erreur » héritée de l’Organisation panafricaine et qui affecte la crédibilité de l’Union africaine, dont l’acte constitutif prévoit l’admission exclusivement des États souverains.

Lors d’un autre évènement, organisé en juillet dernier à Accra par le think tank ghanéen Imani Center for Policy and Education, les participants avaient convenu que la suspension, voire l’expulsion de la « rasd », un groupe armé qui n’a pas les attributs d’un État souverain, de l’Union africaine (UA) ne doit pas être considérée comme un tabou ou un objectif irréalisable, ajoute l’agence de presse. Le Sahara marocain a connu une forte dynamique ces dernières années, qui a été couronnée notamment par la reconnaissance américaine du Sahara marocain, la Conférence ministérielle de soutien à l’Initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, et l’ouverture de plusieurs représentations diplomatiques africaines, arabes et américaines dans les provinces du sud du Maroc, se félicite l’agence nipponne.

D’innombrables observateurs considèrent, conclut Pan Orient News, que les récents développements confirment que l’Initiative d’autonomie, proposée par le Maroc et bénéficiant d’un large soutien onusien et international, demeure la solution réaliste et optimale à ce conflit.