Le discours royal montre la voie à suivre dans la phase post-Covid – chercheur –

Le discours royal à l’occasion de l’ouverture de l’année législative montre la voie à suivre durant la période post-pandémie, en mettant l’accent sur les priorités stratégiques, a souligné le chercheur en droit Rachid Labkar. « Le Souverain a bien voulu présenter un plan d’action multidimensionnel aussi bien au nouveau gouvernement qu’au nouveau Parlement, d’où il faut intercepter les signaux royaux », a déclaré à la MAP ce professeur de droit public à l’Université Chouaïb Doukkali d’El Jadida. M. Labkar a abordé le triple scrutin du 08 septembre ainsi que celui du 05 octobre, relevant que le succès de ces échéances est un message clair sur la pertinence de l’expérience démocratique marocaine, qui trace une nouvelle ère de coopération entre l’exécutif et l’appareil législatif. Le discours royal a mis en valeur la relation entre le gouvernement et le parlement, sachant que le premier sera appelé à mobiliser les ressources nécessaires pour capitaliser les acquis, a estimé M. Labkar, ajoutant qu’il s’agit entre autres de veiller à la refonte du Haut-Commissariat au Plan, dans la perspective d’en faire un mécanisme d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement. Évoquant la préservation de la Souveraineté nationale en termes de santé, d’énergie, d’industrie et  d’alimentation, l’académicien rappelle que le discours insiste sur l’importance capitale de consolider la sécurité en tant que priorité stratégique du pays. « Le décollage de l’économie nationale constitue aussi l’une des priorités dans la phase post-Covid. A cet égard, SM le Roi a dressé un diagnostic de la situation actuelle marquée par un ton optimiste », a-t-il dit, soulignant que le Maroc a pu tirer le meilleur parti de la crise pandémique pour tirer vers le haut la croissance économique. Abordant la question de la confiance dans l’économie nationale, le chercheur a mis l’accent sur l’amélioration des différents indicateurs économiques notamment dans l’agriculture, l’industrie, les exportations, les investissements directs étrangers (IDE) et les transferts des MRE. « Le gouvernement, loin de tout discours pessimiste, doit œuvrer de concert avec toutes les parties prenantes et capitaliser les acquis pour attirer plus investissements à même de consolider ces agrégats économiques », a-t-il recommandé. Il a d’autre part affirmé que l’opérationnalisation du nouveau modèle de développement passe nécessairement par le biais du « Pacte national pour le Développement » qui représente un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle.