La persistance du conflit régional autour du Sahara marocain entrave la stabilité et le développement au Sahel – journaliste angolais –
La persistance du conflit régional autour du Sahara marocain entrave les perspectives de stabilité, de développement et de prospérité dans la région du Sahel, a affirmé Evaristo Julio Gomez, journaliste au média angolais Valor Económico. Intervenant devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Gomez a expliqué que le règlement de la question du Sahara sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie permettra aux pays du Sahel de coopérer et de coordonner entre eux pour relever les défis auxquels ils font face et atteindre la stabilité et le développement économique. Les conflits séparatistes, l’insécurité et les frontières poreuses sont un problème chronique qui menace la stabilité fragile dans la région du Sahel, a-t-il indiqué, mettant l’accent dans ce sens sur les efforts déployés par le Maroc et qui ont grandement contribué à la réduction de la menace terroriste dans son environnement régional et international. Il a souligné que le Royaume du Maroc est un partenaire clé dans la coopération internationale pour lutter contre ce fléau, prévenir les menaces terroristes potentielles en Europe et renforcer la sécurité et la stabilité dans le voisinage immédiat du continent, ainsi que pour parvenir à un développement durable en Afrique. M. Julio Gomez a également mis en avant la sécurité et la stabilité que connaissent les provinces du Sud du Royaume face aux menaces transfrontalières, au terrorisme, au commerce illicite d’armes et au trafic de drogue et d’êtres humains dans la région sahélo-saharienne. Evoquant le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015, le journaliste angolais a fait part du développement sans précédent dont bénéficient les populations des provinces sahariennes, et qui fait de cette région du Royaume un pôle économique important et un facteur de stabilité dans la région sahélo-saharienne. Il a aussi mis l’accent sur la gestion par les populations locales de leurs propres affaires à travers leurs représentants élus démocratiquement. A cet égard, il a indiqué que les élections législatives, régionales et communales, tenues au Maroc le 8 septembre dernier, constituent une autre preuve confirmant le statut du Sahara comme modèle de gouvernance démocratique dans la région du Sahel. Le Maroc, a-t-il dit, entreprend des pas ambitieux pour mettre en œuvre l’initiative d’autonomie dans ses provinces du sud, qui se veut une solution politique juste et équilibrée pour mettre fin à ce conflit régional. Le journaliste angolais a, en outre, émis le souhait de voir les véritables parties au conflit participer sérieusement et de bonne foi au processus de négociation onusien, afin d’assurer une résolution définitive sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie et de permettre au Maghreb arabe de jouer pleinement son rôle dans le développement de l’Afrique.