Casablanca: les candidats misent sur les jeunes pour remporter le plus grand nombre de voix
Casablanca – Les candidats au niveau des différentes préfectures de Casablanca pour les élections communales, législatives et régionales, prévues mercredi, misent sur les jeunes pour remporter le plus grand nombre de voix possible le jour de scrutin.
Ainsi, nombre de candidats au niveau des préfectures de la capitale économique ont oeuvré à la mobilisation d’un nombre important de jeunes afin de les aider tout au long de la campagne électorale, le but étant d’attirer le jeune électorat et de les convaincre de voter pour eux.
D’autres candidats ont choisi d’effectuer des tournées dans les cafés et les marchés de proximité en vue d’attirer les jeunes électeurs et saisi cette opportunité pour distribuer leurs programmes électoraux, expliquer leurs contenus et amorcer des débats directs avec les électeurs.
Les observateurs du déroulement de la campagne électorale à Casablanca qui entame sa dernière journée constatent que les candidats, y compris, ceux qui se sont présentés lors des précédentes échéances, misent sur les jeunes, notamment ceux instruits et détenteurs de diplômes universitaires pour remporter le scrutin de mercredi.
A cet égard, R.S âgé de 27 ans, qui participe à la campagne électorale en faveur d’un candidat au niveau de la préfecture d’Anfa, souligne, dans une déclaration à la MAP, que le candidat en mesure d’attirer les jeunes est celui ayant une bonne réputation au niveau de la ville et titulaire de diplômes supérieurs lui permettant de gérer les affaires des citoyens, d’interagir avec leurs doléances quotidiennes et de répondre à leurs ambitions et attentes, notamment en ce qui concerne le fléau du chômage, l’accès aux services sociaux de proximité et la création de centres sportifs et culturels.
Et d’ajouter que le boycott de l’action politique doit être au centre de préoccupations de l’ensemble des acteurs politiques aux niveaux local et national pour parvenir à des solutions qui traitent en profondeur ce phénomène à travers la présentation de candidats compétents, la communication permanente avec les électeurs et la mise en place de sections de partis politiques qui s’activent de manière permanente et interagissent avec les attentes des jeunes tout au long de l’année.
Pour F.S, étudiante de 29 ans, titulaire d’une licence en géographie et originaire de Sidi Bernoussi, la promotion de l’action politique et sa réhabilitation au niveau de la ville passent par une participation massive des jeunes le jour du scrutin et le choix de candidats compétents capables d’accomplir leurs missions aussi bien au niveau du parlement qu’au niveau des communes.
Et de poursuivre que le grand nombre des partis entrave l’action politique, mais le choix du meilleur candidat demeure capital et nécessite un débat élargi pour parvenir au final à des résultats satisfaisants, notant que les partis politiques ont parié sur la catégorie des jeunes en présentant des candidats jeunes dans certaines circonscriptions électorales.
Si l’implication des jeunes dans l’action politique devient une nécessité, de l’avis de plusieurs acteurs politiques locaux, pour les dissuader de boycotter les élections, certains candidats, en particulier ceux ayant un faible niveau d’instruction, estiment que les jeunes constituent à l’instar d’autres catégories une masse électorale, et les candidats déploient des efforts pour les attirer particulièrement dans le contexte des élections et les jours de la campagne électorale.
Quant au B.K, candidat dans une circonscription électorale de Ain Sebaâ, il a souligné que l’implication des jeunes a un rôle capital pour remporter le scrutin. Cependant, parier sur cette catégorie reste très difficile vu les contraintes sanitaires imposées par le Covid-19 et les problèmes que vit cette catégorie, notamment le chômage.
En tout état de cause, dans les différentes circonscriptions électorales au niveau des préfectures et arrondissements de Casablanca, attirer la catégorie des jeunes permet de donner de l’avantage ou même être décisif le jour de scrutin, ce qui traduit le souci des candidats d’encadrer cette catégorie et de mettre à sa disposition les moyens nécessaires pour convaincre les jeunes à voter le jour de scrutin.