Élections du 8 septembre: trois questions au SG du parti Al Amal
A quelques jours des élections du 8 septembre, le débat sur les programmes proposés par les différents partis politiques, leurs promesses, voire même leur rôle dans la gestion de la chose publique et politique, gagne sérieusement du terrain. Dans cet entretien à la MAP, le secrétaire général du parti Al Amal, Mohamed Bani, se prête à l’exercice et dévoile à la fois les ambitions et les engagements futurs de cette formation politique qu’il dirige depuis 1999. 1-Comment se prépare le parti Al Amal aux prochaines échéances électorales ? Nous nous préparons à l’instar de tous les autres partis, et nous invitons, de prime abord, les jeunes à participer massivement aux élections. Notre formation, qui se place actuellement 9è sur les 34 autres partis, se base depuis sa création sur la jeunesse du pays et environ 75% de nos candidats sont des jeunes. Notre parti est aujourd’hui représenté dans 8% des circonscriptions électorales et ce, malgré l’abstentionnisme des gens et les critiques adressées aux partis politiques, lesquelles visent à déstabiliser ces derniers. Le citoyen est aujourd’hui malheureusement réticent vis-à-vis des élections. Et nous nous efforçons, chaque jour, de réinstaurer la confiance des Marocains en la politique. 2-Sur quoi repose, essentiellement, le programme électoral de votre parti ? Il se base principalement sur l’emploi des jeunes pour les sortir de l’état de désaffection actuelle et leur apprendre à devenir autonomes, ainsi que sur la réforme de la Santé et de l’éducation. Nous nous battrons pour la gratuité de l’enseignement pour qu’il soit à la portée du citoyen marocain. La promotion de la situation professionnelle du personnel de la Santé fait aussi partie de notre programme. 3-Quel rôle le nouveau modèle de développement (NMD) a joué dans l’élaboration de votre programme électoral ? A vrai dire, le rapport sur le nouveau modèle de développement n’a pas encore transmis son message de manière efficace. La commission sur le NMD est aujourd’hui indépendante des partis politiques, a ses propres capacités et ses propres moyens. C’est une autre expérience qui fait face à de multiples défis et nous adoptons son dernier rapport malgré que nous n’avons pas été invités en tant que parti politique représenté au parlement à formuler nos remarques et nos idées devant la commission.