Pour le SG adjoint du PRD, les élections de 8 septembre posent des défis « sans précédent »

Les prochaines élections de 8 septembre mettent le Parti de la Réforme et du Développement (PRD) face à des défis « sans précédent » et qui requièrent à un travail « colossal », a indiqué le secrétaire général adjoint du parti, Hassan Jida. Interviewé par la MAP sur des sujet liés, entre autres, au programme électoral du PRD, M. Jida a relevé que le parti se prépare à ces échéances de manière différente par rapport aux précédentes élections. Évoquant le nouveau quotient électoral, le numéro 2 du PRD a souligné qu’il s’agit d’un « paramètre pris en compte au sein de notre formation et qui nous a permis de redoubler d’efforts ». S’agissant du programme électoral de son parti, M. Jida a fait savoir qu’en plus de la promotion de l’économie de marché et de l’entreprise et l’intervention de l’Etat dans le social, « le parti s’est concentré aujourd’hui sur son caractère social-libéral, et nous avons ajouté l’encouragement et la promotion de l’investissement privé ». « Ce dernier point sera un levier économique qui n’a rien avec la politique ou la géopolitique des pays d’origine des investisseurs étrangers », a-t-il ajouté, notant que « cela aidera automatiquement à absorber le chômage ». Notre programme repose également sur la recherche d’un vrai impact des deniers publics sur les différentes couches sociales, et non seulement une seule et unique catégorie, a-t-il poursuivi. Interrogé sur l’impact du Nouveau modèle de développement (NMD) sur la confection de leur programme électoral, le SG adjoint a indiqué qu’en tant que parti politique, « nous n’avons ni les moyens de l’adopter ni les moyens de le mettre en œuvre, d’autant plus que nous n’avons pas été invités à y participer », ajoutant que « nous nous en inspirerons et prendrons ce qui nous convient ».