Programme électoral: Le PJD déterminé à poursuivre les réformes initiées par le gouvernement

Le Parti de la Justice et du développement (PJD) a érigé le renforcement et la poursuite des réformes engagées par le gouvernement actuel en priorité dans son programme électoral conçu pour les élections législatives du 8 septembre. Promettant de consacrer les réformes engagées à travers de nombreux chantiers et de développer les acquis, le programme du parti pour les prochaines élections aborde un ensemble de thèmes régulièrement mis en avant par ses dirigeants avec pour fil rouge la nécessité de poursuivre les réformes institutionnelles, économiques, sociales et de gouvernance pour garantir une stabilité de long terme. Le secrétaire général du parti, Saâd Dine El Otmani avait souligné lors d’une conférence de presse pour présenter le programme électoral que le PJD se base sur un bilan gouvernemental et communal honorable et que son but est de renforcer et poursuivre les réformes initiées par son gouvernement. Le parti a cumulé une expérience importante dans la gestion de la chose publique, dont dix ans à la tête du gouvernement, en plus d’être à la tête de plusieurs collectivités territoriales et de participer à la gestion d’autres, a-t-il relevé, expliquant que les deux mandats du PJD au pouvoir ont été marqués par une production législative exceptionnelle avec notamment plusieurs lois-cadres qui ont structuré les grandes réformes pour le Royaume. Ainsi, le programme électoral du parti pour les législatives se traduit en plus de 400 mesures, regroupées en 5 axes principaux à savoir: fortifier le positionnement politique et stratégique du Maroc dans son environnement régional et international, consolider le climat démocratique, politique et juridique, renforcer la dignité du citoyen et valoriser le capital humain. Il s’agit aussi d’engager une nouvelle génération de réformes pour l’égalité sociale et territoriale et la réduction des disparités et d’adopter de nouvelles sources de croissance et renforcer la compétitivité de l’économie nationale. Pour atteindre ces objectifs, le PJD compte sur deux leviers principaux : développer la gouvernance et poursuivre les réformes structurelles qui sont liées, et s’approprier les mécanismes et les outils de la transition numérique. Pour y arriver, le parti de la lampe table sur une croissance annuelle moyenne de 4,5%. Il promet également de ramener le déficit budgétaire à moins de 4% et l’endettement du trésor à moins 70%. « Crédibilité, démocratie et développement », tel est le slogan utilisé par le Parti lors des prochaines élections avec un contrat social basé sur la constitution et un développement global et intégré. Le programme électoral du parti fait également mention de la relance économique, du développement de la gouvernance et de la poursuite des réformes structurantes y afférentes, en plus de l’appropriation des mécanismes de la transformation numérique et du perfectionnement de l’efficience énergétique. A quoi s’ajoute l’amélioration du climat des affaires, le renforcement des systèmes de protection sociale et la généralisation de la couverture médicale, la mise en valeur des droits et fonctions sociales de la femme et de la famille, la promotion des valeurs de solidarité intergénérationnelle et de cohésion sociale ainsi que le développement de l’écosystème de l’économie sociale et solidaire. Concernant les collectivités territoriales, le PJD promet de développer l’utilisation des nouvelles technologies et de la numérisation en suivant le concept des villes intelligentes, en plus de la réhabilitation de la politique d’aménagement du territoire et du développement du système de la ville marocaine et des collectivités rurales. Le programme du parti pour les élections locales contient 5 volets répartis en 12 chapitres et 276 mesures, dont le premier volet insiste sur l’importance de la région comme levier de développement, le second sur la consécration de la dimension sociale du développement, le troisième porte sur l’urbanisation et le renforcement de l’attractivité des villes et des services de proximité, tandis que le quatrième s’intéresse au développement du monde rural. Le cinquième volet est fondé sur des mesures d’accompagnement basées sur le développement des ressources financières et la mobilisation de l’économie locale, la consolidation du principe de la libre gestion, l’institutionnalisation des règles de gouvernance et la consolidation de la démocratie locale et la mise en œuvre de démocratie participative. Le but étant d’assurer une gestion des collectivités basée sur les meilleures pratiques et les technologies modernes, en plus du partenariat, de la coopération décentralisée et de la coopération internationale.