Élections du 8 septembre : Cinq questions au SG du parti du PLJS

Propos recueillis par Mohamed Idssimouh Dans cette interview accordée à la MAP à l’occasion du démarrage de la campagne électorale pour les élections du 8 septembre, le Secrétaire général du parti de la Liberté et de la Justice Sociale, Miloud Moussaoui évoque les ambitions de son parti ainsi que son programme électoral et autres questions concernant notamment l’encadrement politique et la participation des jeunes et des femmes. Question : Quel constat dressez-vous au sujet du positionnement de votre parti dans l’échiquier partisan marocain ? Réponse : Notre parti qui entretient de bonnes relations avec tous les autres partis, cherchera à se positionner à l’issue des toutes prochaines élections, avec l’ambition de remporter des sièges dans les collectivités locales ou encore les deux chambres du parlement. Nous espérons que le rôle et le poids de notre parti dans l’échiquier partisan marocain se renforce davantage à l’avenir. En attendant, le parti œuvrera à consolider et promouvoir les valeurs de la liberté, de la dignité et de la justice sociale, lesquelles valeurs représentent les fondamentaux d’une véritable transition démocratique. Question : Quelle est l’approche de votre parti sur le plan de l’encadrement politique des jeunes et des femmes ? Réponse : Le PLJS considère que les femmes tout comme les jeunes ont leur mot à dire dans tous les domaines. C’est pour cela que notre parti a décidé que 80 % de ses candidats pour les prochaines élections soient des jeunes, des femmes et des cadres de moins de 50 ans. Question : Quelles sont vos chances pour les élections du 8 septembre ? Réponse : La participation de notre parti aux élections s’appuie sur les dispositions de la constitution de 2011 qui confère au gouvernement la responsabilité de gérer la chose publique conformément au verdict des urnes. Notre parti se fixe le challenge de consolider sa place sur l’échiquier politique et ce, en présentant un projet qui réhabilite et revalorise les valeurs qui font la spécificité du peuple marocain. Lors des élections de 2016, le PLJS a obtenu pour la première deux sièges et ce, malgré la rude concurrence des autres partis et aussi la modicité des moyens financiers et humains. Et malgré aussi, les défis posés par la pandémie, le parti est bien déterminé à couvrir sept régions (Laâyoune, Casablanca, Oujda, Rabat, Dakhla, Guelmim et Marrakech). Question : Quelles sont les principales propositions dans votre programme électoral ? Réponse : Notre parti se fixe sept orientations majeures portant sur la consécration du rôle de l’Etat dans le maintien de la sécurité, la stabilité ainsi que la promotion du développement durable, outre la lutte contre les précarités, le monopole et l’économie de rente. Notre parti appelle aussi à la mobilisation en faveur de la formation et l’éducation pour tous et la réduction à hauteur de 10 % du taux d’analphabétisme d’ici à 2025, la poursuite du chantier de la modernisation de l’économie nationale, la promotion des exportations, l’industrialisation à marché forcée et l’innovation ou encore la promotion des activités sportives et culturelles. Notre parti, mobilisé toujours en faveur du consensus national et de la défense de l’intégrité territoriale, se fixe aussi le challenge de valoriser les richesses naturelles tout en préservant l’environnement, et en s’attachant à la réforme de l’administration et de la justice et à l’amélioration des prestations dans le domaine de la santé. Le parti prône également la consécration des valeurs de la dignité, du pluralisme, de la démocratie et de la justice sociale et ce, pour en finir définitivement avec le clientélisme et la prévarication. Question : Comment jugez-vous la participation de votre parti au prochain gouvernement ? Réponse : Notre parti est parvenu à être représenté à la chambre des représentants et il a même réussi à constituer un groupe parlementaire en association avec deux autres partis. En 2016, nous avons obtenu deux sièges au parlement à l’issue des élections organisées cette année-là. Aujourd’hui, nous sommes certains que d’autres partis auront à traiter avec nous pour pouvoir former un groupe parlementaire.