Le Discours de SM le Roi a été « ferme » et « puissant » – Géopolitologue français –

Le Discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple a été « ferme » et « puissant », affirme le géopolitologue français Aymeric Chauprade. Ce discours a été « puissant et ferme jusque dans ses avertissements polis », relève l’auteur de « Géopolitique d’un Roi: Essai sur un Maroc moderne et multipolaire ». Selon l’expert français, le discours royal s’inscrit dans « un contexte pré-électoral particulièrement important pour le Maroc », notant que le Souverain a souligné à cette occasion «la vigueur de la démocratie marocaine, désormais bien enracinée dans la société». En tant que Souverain qui a « consolidé la démocratie au Maroc », SM le Roi a parlé de « maturité du système politique marocain », souligne l’ancien député européen pour qui « cette belle symbiose politique s’exprime en ce que la monarchie garantit la légitimité et la stabilité politiques, et que la démocratie permet à la société marocaine de respirer ». « Cette complémentarité Monarchie/démocratie est d’autant plus un atout face à l’adversité, aux crises et menaces, comme l’a si bien souligné le Souverain », affirme M. Chauprade. Alors que « face aux fractures géopolitiques, financières, sanitaires croissantes, certaines nations comme le Maroc par exemple, renforcent leur cohésion pour se préparer à mieux affronter les épreuves à venir, d’autres nations en Europe se fissurent de l’intérieur… », observe le géopolitologue français, ajoutant que « c’est parce que certains pays, notamment européens, sont en train de perdre à la fois cohésion politique et sociétale, légitimité de la parole publique, autorité des institutions, qu’ils s’en prennent au Maroc ». C’est ainsi que SM le Roi «n’a pu que constater que le Maroc a été ces derniers temps particulièrement ciblé par des pays et des organisations hostiles», souligne le géopolitologue pour qui il n’est « point besoin de nommer les pays pour lire entre les lignes ».  Selon lui, « une idée fondamentale pourrait résumer ce discours puissant et ferme jusque dans ses avertissements polis : quand on perd sa cohésion politique (…) et l’autorité de ses institutions politiques, on est mal placé pour venir chercher querelle à une nation comme le Maroc, puissamment unie derrière son Roi et sa démocratie ».