ONU-Sahara : Antonio Guterres propose un budget de 57 millions $ pour la MINURSO 

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a proposé un budget de 57,5 millions de dollars pour le budget de fonctionnement, de la Mission des Nations Unies pour le Sahara (MINURSO) au titre de l’exercice 2020-2021.

Ce budget est en légère baisse par rapport au précédent budget de la MINURSO qui était de 60,4 millions de dollars.

Le nouveau budget qui couvre l’exercice allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, n’inclut pas les contributions volontaires en nature qui s’élèvent à 519.000 dollars, précise le nouveau rapport du SG de l’ONU rendu public  au début de cette semaine à New-York.

Selon le même rapport, le budget couvre les frais de déploiement de 218 observateurs militaires, de 27 membres des contingents, de 12 membres de la police des Nations Unies, de 82 fonctionnaires recrutés sur le plan international, de 163 fonctionnaires recrutés sur le plan national, de  18 volontaires des Nations Unies et de 10 membres du personnel fourni par des gouvernements.

Le rapport indique également que le concept des opérations de la Minurso, à l’appui de l’exécution de son mandat dépend de plusieurs facteurs, à savoir: la poursuite des négociations entre les parties en vue de parvenir à un règlement politique du conflit au Sahara, le respect du cessez-le-feu et de la liberté de circulation du personnel des Nations Unies au Sahara occidental et dans les pays de la région, le maintien de l’intérêt des Etats membres, des organisations non gouvernementales et des représentants des médias pour les questions liées au Sahara, en particulier grâce à des visites dans la région.

« La Mission poursuivra ses activités d’observation et de surveillance et veillera à ce que les parties respectent l’accord de cessez-le-feu, fournira un appui continu à l’Envoyé personnel du Secrétaire général dans l’exercice de ses fonctions lors de ses visites dans la région, aidera le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à mettre en œuvre le programme de mesures de confiance après sa reprise.

L’équipe d’examen a enfin félicité le Service de déminage et exprimé des réserves concernant certaines contraintes administratives que les parties imposaient à la Mission, précise le rapport du S.G de l’ONU.