ONU : La nouvelle résolution sur le Sahara n’évoque pas le volet des droits de l’homme

Le nouveau projet de résolution sur le Sahara que le Conseil de Sécurité s’apprête à adopter fin avril à New-York, ne diffère pas trop dans son contenu, de la précédente résolution et porte essentiellement sur le renouvellement du mandat de la MINURSO pour six mois, sans aborder le volet des droits de l’homme comme le souhaitaient le Polisario et ses parrains algériens et sud-africains, apprend-on de source diplomatique bien informée.

L’information largement relayée par certains médias et qui disait que les Etats-Unis en tant que pen-holder (porte-plume) auraient inclus dans ledit projet de résolution l’élargissement du mandat de la MINURSO au monitoring des droits de l’homme au Sahara, s’est finalement avérée une fake news créée par certaines parties pour semer la confusion et attiser les tensions autour de la nouvelle résolution, mais en vain.

Les ambassadeurs des cinq pays formant le «Groupe des amis du Sahara» (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Espagne) devraient tenir ce lundi 22 avril, une réunion au siège de l’ONU à New York, pour débattre du projet de résolution, en prévision de son adoption fin avril par les quinze membres du Conseil de Sécurité.

Une seconde réunion est prévue pour ce mercredi 24 avril, mais au niveau des experts du Groupe des amis du Sahara.

Les débats de ce lundi se focaliseront sur la durée du mandat de la MINURSO et les participants devraient faire le choix entre la proposition américaine de six mois et celle de la France d’un an.

Le Conseil de Sécurité devrait appeler une nouvelle fois, les quatre les parties au conflit (Maroc,Algérie, Mauritanie et Polisario) à « entrer dans le vif du sujet » en vue de faire des progrès dans le cadre du processus d’un règlement politique consensuel et mutuellement acceptable du conflit du Sahara, après la tenue des deux tables-rondes les 5 et 6 décembre 2018, et les 22 et 23 mars 2019 à Genève, à l’invitation de l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler.

Les quatre parties avaient également donné leur accord pour participer à une troisième table-ronde prévue cet été.