L’ONU, cadre « exclusif et consensuel » pour une solution durable à la question du Sahara – chef de la diplomatie du Malawi –
Le Malawi continuera à plaider en faveur du rôle joué par l’ONU en tant que cadre « exclusif et consensuel » pour la résolution du conflit régional autour de la question du Sahara, a assuré jeudi son ministre des Affaires étrangères, Eisenhower Nduwa Mkaka. « Mon pays continuera également à plaider en faveur du rôle joué par les Nations unies en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional », a déclaré M. Nduwa Mkaka lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita. Le chef de la diplomatie du Malawi, qui co-présidait avec M. Bourita la cérémonie d’ouverture du consulat général de son pays à Laâyoune, a réitéré le soutien « indéfectible » du Malawi à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur le Sahara. En ouvrant un consulat général à Laâyoune, a-t-il dit, le Malawi réaffirme son engagement à long terme à faire évoluer davantage le partenariat qui le lie au Royaume du Maroc, se déclarant « convaincu » que cet événement « majeur » va inaugurer une nouvelle ère marquée par le développement des relations bilatérales et une coopération accrue dans tous les domaines d’intérêt commun. Le chef de la diplomatie du Malawi a émis le vœu de voir l’inauguration de ce consulat contribuer à l’approfondissement du dialogue politique entre les deux pays et au développement de leurs échanges commerciaux et du flux des investissements bilatéraux. Il a fait remarquer que la ville de Laâyoune détient le potentiel de devenir le futur pôle économique de l’Afrique et de contribuer positivement au développement du continent, se disant « impressionné » par la qualité des infrastructures (aéroportuaires, routières, hydrauliques…). Aujourd’hui, a-t-il noté, le Malawi est disposé à saisir toutes les opportunités qu’offre la région grâce à son développement économique et à la qualité de sa filière d’éducation et de formation.