« Rethinking the Sahara Dispute » : un ouvrage pour « démasquer le marionnettiste – Algérie – et le pantin – le polisario – » – expert péruvien –
L’expert péruvien en relations internationales, Ricardo Sanchez Serra, a affirmé que sa contribution à l’ouvrage collectif intitulé « Rethinking the Sahara Dispute : History and Contemporary Perspectives », vise à « démasquer avec des preuves le marionnettiste (Algérie) et le pantin (le Polisario) qui attentent à l’unité territoriale du Maroc ». Sanchez Serra a ajouté, dans une déclaration à la MAP, que les onze contributions insérées dans cet ouvrage interdisciplinaire, préfacé par l’ancien représentant permanent d’Israël aux Nations Unies, M. Yehuda Lancry, sont de nature à « aider les lecteurs à s’informer sur ce problème de manière didactique et connaitre la juste cause marocaine, tout en combattant la désinformation ». Revenant sur la genèse du conflit, l’expert péruvien a rappelé que pendant la période de la guerre froide, « le polisario, créé par l’Algérie et la Libye de Kadhafi, a été le prétexte – dans la vague anticoloniale de l’époque – pour démembrer le territoire marocain et l’affaiblir géopolitiquement ». A l’époque, rappelle-t-il, le Royaume représentait les valeurs de « la démocratie, la liberté et la défense des droits de l’homme, à l’opposé des thèses communistes et de l’expansionnisme algérien et libyen ». Dans ces actions de sape contre Maroc, « les sahraouis kidnappés à Tindouf étaient la chair à canon, les fous utiles, dans un éventuel conflit » avec le Royaume. Quatre décennies plus tard, « les objectifs de départ – conçus dans le contexte de la guerre froide, n’existent plus, leurs hypothèses sont obsolètes », a tranché Sanchez Serra, dont la contribution à l’ouvrage est intitulée « L’obsolescence programmée des thèses du polisario ». Ricardo Sanchez Serra, qui est également le vice-président de la Fédération des journalistes du Pérou, a estimé que la vérité sur le conflit « fait son chemin dans ce monde interconnecté et hyper-bien informé. Les mensonges algéro-polisariens s’effondrent comme un château de cartes, c’est pourquoi de moins en moins de pays reconnaissent l’entité factice de la rasd ». L’expert péruvien est catégorique à ce sujet : « Les masques sont tombés. Il n’y a pas de rasd. En droit international, les Etats doivent avoir des autorités, une population et un territoire pour être considérés comme tels. La fantomatique rasd se trouve en territoire algérien (Tindouf) et avec une partie de la population saharo-marocaine kidnappée ». Sanchez Serra a énuméré dans ce contexte les réalités qui appuient « le fait que juridiquement et historiquement, le Sahara est marocain » et que cette cause « est juste, crédible et réaliste ». Il a notamment rappelé la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur ce territoire et l’ouverture de consulats de plus d’une vingtaine de pays à Laâyoune et Dakhla, en plus de la décision de l’Union africaine de soutenir l’ONU. De même, les autorités sahraouies élues par la population du territoire sont auditionnées par la IVe Commission de l’ONU, « ce qui montre que le polisario n’est pas le seul représentant du peuple sahraoui comme il le prétend », a souligné l’expert péruvien, qui relève que l’ONU a associé l’Algérie au dialogue pour résoudre le conflit « non pas parce que l’Algérie fait partie du problème, mais parce qu’elle est le problème ». Sanchez Serra a tenu à lancer un appel à l’Algérie pour cesser d’utiliser « ce différend artificiel à des fins expansionnistes et de politique internes. Vous devez comprendre, a-t-il dit à l’adresse des gouvernants algériens, qu’un Maghreb uni est vital pour le développement de la sous-région. Aussi, ne restez pas bloqués dans le passé et ne vous isolez pas de la communauté internationale, pour que l’humanité libère les Sahraouis de Tindouf, afin qu’ils puissent retour