Maroc- Sahara: Alger et Pretoria en perte de vitesse à l’ONU et à l’UA
Les régimes algérien et sud-africain, les deux ennemis jurés du Maroc dans le dossier du Sahara, sont en perte de vitesse dans la bataille qu’ils mènent aux Nations Unies et au sein de l’Union Africaine (UA).
A l’ONU, Pretoria n’a pas réussi à inscrire la question du Sahara marocain au menu de la session que le Conseil de Sécurité devrait tenir en ce mois de décembre, pourtant l’Afrique du Sud en est membre non permanent et en assure la présidence tournante durant ce même mois.
En plus le président sud-africain, Cyril Ramaphosa qui s’apprête à céder la présidence de l’Union africaine à son homologue de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, grand ami du Maroc, a complètement échoué durant son mandat d’un an à l’UA, d’incliner la balance en faveur du Polisario et de son parrain algérien dans les instances de l’organisation panafricaine.
Idem pour le cas de l’Algérien, Smaïl Chergui qui occupe depuis octobre 2013, le poste très sensible de président de la commission paix et Sécurité de l’UA, mais ses tentatives de relever la côte du Polisario ont été un véritable fiasco.
Ce sulfureux diplomate a en effet, échoué à plusieurs reprises, d’impliquer l’Union Africaine dans la gestion du dossier du Sahara en prenant la défense des thèses séparatistes du Polisario.
Last but not least, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum s’est à nouveau focalisé sur le Sahara marocain dans son intervention en visioconférence à la réunion ce mercredi du Conseil africain paix et sécurité «CPS» de l’UA, et il n’a pas trouvé meilleure idée que de proposer la désactivation de la troïka sur le Sahara occidental pour que sa mission soit cédée au CPS.
Il a notamment déclaré que «vu l’échec total du mécanisme de la Troïka (mis en place en juillet 2018, ndlr), le Conseil africain de paix et de sécurité doit assumer la responsabilité qui lui incombe, conformément au texte de son protocole d’institution».
Cette proposition traduit la panique des dirigeants de l’Algérie qui tellement obsédés par la question du Sahara Marocain, redoutent l’accès du président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi à la présidence de l’UA, en remplacement de leur fidèle allié Cyril Ramaphosa, surtout après le retentissant revers qu’ils ont essuyé dans la mésaventure du Polisario dans la zone tampon d’El Guerguarat.