Un opposant sahraoui torturé à mort dans la prison D’heibya du Polisario
L’opposant sahraoui Brahim ould Salek Ould Breika, 30 ans, a succombé à la torture des tortionnaires de la tristement célèbre prison de D’heibya située dans les environs de Rabouni, en territoire algérien.
Complètement sous les ordres des services de renseignements militaires algériens, les tortionnaires débridés du Polisario continuent à semer dans l’impunité totale, la peur et la terreur parmi les civils sahraouis séquestrés contre leur gré dans les camps de concentration à ciel ouvert de Tindouf.
Ils sont notoirement réputés pour leurs méthodes de torture nazies qu’ils font subir aux opposants et dissidents sahraouis enfermés sans jugement dans les prisons macabres disséminées dans le désert algérien.
Dans des enregistrements relayés par de nombreux médias, une parente du jeune Brahim raconte qu’après son assassinat par les soi-disant «gendarmes» du Polisario, les geôliers de la prison D’heibya ont appelé les siens pour les informer qu’il s’était pendu dans sa cellule.
Pour cette femme, ce n’est pas la première fois que ces bourreaux assassinent leurs prisonniers et prétendent qu’ils se sont suicidés, sinon, s’interroge-t-elle, comment un détenu attaché à une chaise et les pieds et les mains ligotés, peut-il se pendre et avec quel moyen?
En janvier dernier, ces mêmes bourreaux avaient torturé jusqu’à mort s’en suit, Ahmed Ould Mohamed Radi, tout en déclarant que celui-ci s’était pendu avec les fils d’un ventilateur.
Elle s’interroge, “Comment ces meurtriers veulent-ils faire avaler un tel mensonge à l’opinion publique, alors que la prison de D’heibya n’est équipée d’aucun ventilateur hormis ceux installés pour les geôliers.
Suite à ce nouveau meurtre, l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASDDH), a dénoncé dans un communiqué, les pratiques barbares de torture que les dirigeants et tortionnaires du Polisario font subir aux détenus sahraouis et aux prisonniers de guerre marocains dont certains ont été froidement liquidés.
L’ASDDH exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour faire la lumière sur les conditions des détenus enfermés dans les geôles du Polisario et sur les circonstances exactes de l’assassinat du jeune Brahim Ould Breika qui était connu, selon l’association, pour être un opposant à la direction du Polisario et membre très actif du mouvement du 5 Mars et de la jeunesse pour le changement dans les camps de Tindouf.