Sahara : La diplomatie algérienne irritée par la position pro-marocaine de la Serbie
Les dirigeants algériens semblent avoir été profondément irrités par la position pro-marocaine dans le conflit du Sahara récemment formulée à Rabat, par le ministre serbe des Affaires étrangères, Ivica Da?i?.
La vive réaction de l’Algérie démontre évidemment que sa soi-disant neutralité dans le conflit du Sahara, n’est qu’un leurre plein d’hypocrisie visant à induire en erreur la communauté internationale. Les dirigeants et les généraux algériens n’ont qu’un souci celui de balkaniser le Maroc avec en ligne de mire l’ablation de son Sahara.
Suite à la récente déclaration du chef de la diplomatie serbe, Ivica Da?i?, favorable à la position du Maroc dans le dossier du Sahara, son homologue algérien, Abdelkader Messahel s’est empressé de se rendre à Belgrade, où il tenté ce samedi 24 mars, de convaincre les hauts dirigeants de la Serbie de revoir leur position.
Pour rappel, le ministre serbe qui était dernièrement en visite au Maroc, avait confié le 14 mars à l’agence MAP, que «la Serbie soutient pleinement toutes les négociations et tous les efforts engagés en faveur de solutions durables pacifiques et diplomatiques de tout conflit », et ce sous l’égide de l’ONU en charge de ce dossier.
«A ce titre, nous voyons que la proposition pour l’autonomie (au Sahara, ndlr) faite par le Maroc s’inscrit pleinement et parfaitement dans ce cadre», a-t-il ajouté, à l’issue de ses entretiens à Rabat avec son homologue marocain, Nasser Bourita et avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.
Ces propos sont tombés comme un couperet sur la tête des dirigeants d’Alger qui, dans une première réaction, ont confié aux médias locaux, la besogne de transmettre aux dirigeants serbes leur mécontentement.
Cependant les journaux algériens bien rodés à ce genre de ripostes dès lors qu’il s’agit de la question du Sahara, ont poussé le bouchon un peu plus loin, en brandissant la menace de reconnaissance par Alger de la république du Kosovo.
C’est dans cet optique que le ministre Abdelkader Messahel s’est envolé à Belgrade, pour tenter de rectifier le tir et soustraire le soutien de la Serbie au Maroc dans le dossier du Sahara que l’Algérie a d’ailleurs érigé en priorité de sa politique extérieure.